Aujourd’hui, 11 avril, se déroule la Journée mondiale de la maladie de Parkinson. C’est donc l’occasion de faire un point sur les avancées scientifiques concernant cette maladie.
Maladie de Parkinson : 200 000 personnes touchées en France
Le 11 avril se déroulent en France de nombreux événements pour sensibiliser le grand public à la maladie de Parkinson. Elle touche 200 000 personnes en France et 25 000 nouveaux cas sont diagnostiqués chaque année.
On pense souvent que cette maladie est liée à la vieillesse et se déclare donc tardivement. Pourtant, la moyenne d’âge du diagnostic de la maladie de Parkinson est de 58 ans et touche donc de nombreux actifs.
Des symptômes handicapants et douloureux
Les symptômes de la maladie de Parkinson sont très handicapants au quotidien. On retient pour la majorité des malades des tremblements et des raideurs musculaires, la lenteur des mouvements, une grande fatigue, des problèmes d’élocution, mais aussi des troubles digestifs, le tout étant très douloureux.
La maladie a un fort impact sur la vie quotidienne des personnes qui en souffrent. Elles sont également sujettes à la dépression et peuvent se couper des autres et ainsi mettre en péril leur vie sociale et familiale.
Des avancées scientifiques offrant un espoir
Il existe différents traitements pour la maladie de Parkinson, dite neurodégénérative, mais aucun ne vient à bout de la maladie. Au mieux, ils ralentissent et bloquent ses effets tant qu’ils sont suivis. La recherche médicale travaille donc toujours pour tenter de comprendre les mécanismes qui entraînent la maladie et trouver de nouveaux traitements pour aider les patients.
Ainsi, la fondation Parkinson UK effectue des recherches pour tenter de savoir si la maladie de Parkinson émet une odeur. Cette découverte permettrait d’anticiper l’arrivée de la maladie et ainsi de pouvoir la soigner en amont des premiers symptômes pour améliorer la vie des malades.
Un nouveau gène ayant subi une mutation et la protéine qu’il code, nommée VPS13C, viennent également d’être découverts. Ils joueraient un rôle dans une forme précoce et sévère de la maladie. Cette découverte permet une meilleure connaissance de Parkinson et, surtout, elle ouvre des possibilités concernant de nouvelles voies thérapeutiques.
Enfin, un médicament contre la leucémie, le Tasigna, semble également avoir des effets très positifs contre la maladie de Parkinson, selon une étude menée par le centre médical de l'Université Georgetown de Washington. Le traitement semble améliorer les capacités motrices et non-motrices des patients.