Selon la NOAA, 2016 serait l’année la plus chaude depuis que l’agence américaine a débuté ses relevés de température. Cette hausse est aussi néfaste pour l’environnement que pour la santé humaine.
Des températures records en 2016
Depuis 1880, date des premiers relevés de température réalisés par la NOAA (Administration nationale d’observation océanique et atmosphérique américaine), l’année 2016 détient le record d’être la plus chaude de toutes.
Ainsi, les températures ont été plus hautes que pour l’année 2015, qui était jusque-là considérée comme la plus chaude. En réalité, des augmentations records de la température sont enregistrées depuis 2014. Depuis les trois dernières années donc, la température au niveau de la surface des océans et des terres augmente. Elle est de 0,94°C supérieure à la moyenne de tout le XXe siècle (qui est de 13,9°C). L’augmentation est de + 0,9°C par rapport à 2015.
Des conséquences en matière de santé publique
Si cette hausse des températures est dangereuse pour la faune et la flore et qu’elle est coupable de la fonte des neiges et de l’augmentation du niveau de la mer, ce n’est pas sa seule conséquence néfaste. En effet, on sait que l’élévation des températures a de graves incidences sur la santé humaine.
Selon l’OMS (organisation mondiale de la Santé), les changements climatiques seront responsables de : « 250 000 décès de plus dus à la malnutrition, au paludisme, à la diarrhée et au stress lié à la chaleur ». La hausse des températures a aussi tendance à renforcer les effets négatifs de la pollution entraînant dans son sillage de nombreuses maladies respiratoires, de peau, voire certains cancers. Enfin, autres effets de ces transformations du climat, l’augmentation de certaines maladies infectieuses, l’amplification de la présence des pollens dans l’air, mais également de moisissures et de micro-organismes qui peuvent produire des toxines dangereuses.
Ce nouveau record de l’année 2016 laisse donc un goût amer aussi bien au niveau environnemental qu’au niveau de la santé.