Le ministère de la Santé a présenté sa stratégie nationale de santé sexuelle qui se traduit par 26 mesures. Cette dernière a pour objectif d’amplifier les politiques publiques en faveur de la santé sexuelle d’ici 2030.
Contraception et IVG
Les mesures prises par le gouvernement pour améliorer la santé sexuelle comprennent un volet concernant l’IVG. Ainsi, le ministère de la Santé souhaite renforcer la confidentialité autour de l’acte lui-même, mais également permettre un accès à toutes les méthodes d’IVG à travers le territoire. Les Services Universitaires de Médecine Préventive et de Promotion de la Santé (SUMPPS) auront également la possibilité d’effectuer des consultations de contraception et de préventions des IST (infections sexuellement transmissibles).
En parallèle, un « pass préservatifs » va bientôt être expérimenté dans différentes régions pour offrir aux plus jeunes : « une offre de préservatifs dans le cadre d’un programme d’information et de prévention ».
Lutter contre les IST et le VIH
La lutte contre les IST est au cœur de cette stratégie. Ainsi, la consultation longue « IST/contraception » dédiée aux filles de 15 et 18 ans sera transformée en consultation globale « santé sexuelle ». Les filles et les garçons en bénéficieront.
Il est aussi nécessaire de développer l’information concernant les IST auprès du public, c’est pourquoi des campagnes régionales annuelles seront organisées afin de sensibiliser l’ensemble de la population.
Un volet concerne également les « populations et territoires prioritaires » pour lesquels l’offre de santé sexuelle doit être renforcée grâce à : « des centres de santé sexuelle, d’approche communautaire, […]expérimentés dans des villes à forte prévalence VIH et IST ». En outre-mer, l’offre de santé sexuelle pour les plus jeunes sera consolidée. Le gouvernement souhaite aussi déployer des actions « hors les murs » en soutenant les associations.
Santé sexuelle et recherche
La recherche en santé sexuelle et les innovations, notamment celles concernant le VIH et les hépatites virales, sont également citées dans les mesures proposées par le ministère de la Santé.
Ainsi, l’alliance nationale pour les sciences de la vie et de la santé (AVIESAN), en partenariat avec l’alliance thématique nationale des sciences humaines et sociales (ATHENA), aura pour mission de coordonner et d’animer la recherche. L’objectif étant de conserver un « haut niveau de recherche ».