Trop de personnes ignorent être malades du diabète en France et seul le dépistage peut permettre de les informer sur leur état de santé. La semaine nationale de prévention du diabète, qui a lieu jusqu’au 8 juin, est donc l’occasion de sensibiliser le plus grand nombre à ce problème de santé publique.
Le diabète : une maladie silencieuse
En France, on compte 3,5 millions de diabétiques, mais ils sont également 700 000 à ne pas savoir être atteints par le diabète. C’est au cours d’examens liés à d’autres problèmes de santé que ces malades qui s’ignorent apprendront la nouvelle, comme cela arrive fréquemment.
Pourtant, plus le diabète est dépisté tôt et mieux ses conséquences peuvent être gérées. Le dépistage reste donc la meilleure solution pour savoir, le plus tôt possible, si l’on est atteint ou non par le diabète. En effet, il ne faut pas forcément compter sur les symptômes qui, dans le cas du diabète de type 2, peuvent mettre de cinq à dix ans avant de se déclarer.
Dépister le diabète en pharmacie
Pour tenter d’améliorer le dépistage du diabète, plus de 300 pharmacies se sont dotées d’une machine permettant de tester les fonctions sudorales. Ce test est rapide et ne nécessite pas de prise de sang. Il suffit de poser ses pieds et ses mains sur des plaques en métal pour que l’appareil puisse apporter un résultat et permettre ainsi à ceux touchés par le diabète d’en prendre conscience.
Du 1er au 8 juin, c’est également la semaine nationale de prévention du diabète. Elle est organisée par la Fédération française des diabétiques qui prévoit des actions de sensibilisation à cette occasion. L’objectif, comme le rappelle l’Ordre des pharmaciens, est de : « sensibiliser le public aux facteurs de risque du diabète de type 2 et de l’informer sur les comportements à adopter pour prévenir la maladie ». En effet, alimentation saine et activité physique régulière font partie des clés pour éviter l’apparition de la maladie.