Et si au lieu de sortir cinq soirs par semaine vous donniez du sens à votre vie et vous engagiez pour les autres ? C’est le projet des étudiants en médecine de Rouen qui ont monté l’assocation We Can’Bodge, destinée à venir en aides aux populations coupées d’accès aux soins.
A la faculté de médecine de Rouen, des étudiants altruistes ont créé We Can’Bodge, en 2012. L’association souhaite monter un dispensaire dans un village cambodgien car « c’était plus facile et moins dangereux d’agir là-bas qu’en Amérique du Sud », explique l’un des étudiants à l’origine de We Can’Bodge.
Avec la création de ce dispensaire, l’association souhaite mieux informer sur la dengue – un virus qui fait suite aux piqûres de moustiques, et mettre en place un système de carnets de santé. Dans le village cambodgien, la population est très largement composée de jeunes de 17 ans et moins. Des médecins de la capitale cambodgienne, Phnom Penh, devraient venir, chaque mois, au dispensaire créé.
L’association envisage un partenariat avec une école primaire française. Sur place, la prévention consistera principalement à transmettre conseils et méthodes pour prévenir les épidémies tels que faire bouillir l’eau avant de l’utiliser ou encore se laver les mains.
Les étudiants de l’association se laissent deux ans pour mener à bien leur projet humanitaire qui nécessite des fonds conséquents. Il faut monter un dossier solide pour que la Région choisisse de subventionner le projet. Ces subventions représenteraient le principal financement. Au Cambodge, les étudiants en médecine ont le soutien de l’association Développement rural.
Une fois le dispensaire construit, les membres de l’association ne pourront pas encore prodiguer des soins mais espèrent être autorisés à faire des examens de base et à vacciner.