Alors qu'en Suisse un référendum pour modifier la loi sur les épidémies est prévu à la rentrée 2013, des chercheurs ont remarqué que les vaccins sont parfois plus craints que la maladie qu'ils sont censés soigner, surtout dans le cas de maladies infantiles. Et ce, malgré les campagnes de préventions et les épidémies.
Le vaccin ROR est peu apprécié
Les parents soucieux de la santé de leurs enfants semblent être paradoxalement amenés à craindre les vaccins pour des maladies qu'ils ont déjà subies. C'est le cas du vaccin ROR (Rougeole – Oreillons – Rubéole). Sous prétexte qu'ils ne sont pas morts de la maladie, ils estiment le vaccin superflu.
Le sociologue de la santé Claudine Burton-Jeangros, de l'Université de Genève, explique cette propension à ne pas faire vacciner ses enfants en la comparant à la prétendue dangerosité de la maladie. De fait, moins la maladie fait peur, plus les effets secondaires et indésirables du vaccin sont craints.
En effet, comme le confirme Daniel Koch, chef de la division Maladies transmissibles à l'office fédéral de la santé publique (OFSP), les vaccins contre le tétanos ou la diphtérie sont pratiqués et appréciés par les parents. En 2010, 96 % des enfants ayant moins de 2 ans avaient reçu l'ensemble des trois doses du vaccin contre la diphtérie. Par contre, seuls 83 % des moins de deux ans avaient reçu les deux doses du vaccin contre la rougeole.
La réticence totale contre les vaccins, que ce soit pour des raisons philosophiques ou d'idéologie, reste très faible en Suisse et ne concernerait que 3 à 5 % de la population. Mais 10 à 15 % des Suisses se posent des questions.
Des études contredites à l'origine de la peur des vaccins
Lorsqu'elle n'est pas due à des raisons philosophiques ou idéologiques, la réticence à faire vacciner les enfants est issue principalement de deux études controversées et contredites, publiées durant ces vingt dernières années.
La première, publiée dans la revue The Lancet et retirée depuis, liait autisme et vaccin ROR. LA seconde, contredite par de recherches ultérieures, faisait le lien entre vaccin contre l'hépatite B et la sclérose en plaque. Mais malgré la révision de ces études, leur impact sur l'inconscient reste encore aujourd'hui très fort.
Paradoxalement, selon la sociologue Claudine Burton-Jeangros, ce sont les parents issus de milieux aisés et d'une catégorie sociale élevée qui ont le plus de craintes et leur décision est prise après s'être renseignés. D'autre part, mais cela paraît plus logique, les réticences au vaccins sont très présentes aussi chez les personnes préférant la médecine alternative à la médecine traditionnelle.
De la multiple utilité des vaccins
Si les effets secondaires des vaccins sont réels et peuvent aller d'une simple fièvre à des problèmes bien plus graves comme une paralysie faciale et même des décès, les complications graves de l'administration des vaccins reste extrêmement rares, comme le confirme l’institut suisse des produits thérapeutiques, Swissmedic.
Mais il faut voir dans les vaccins non seulement un moyen de se protéger soi-même et de protéger son enfant, mais aussi de protéger la société. C'est ce point qui entre en conflit avec l'intérêt individuel qui voit dans les risques du vaccin un côté très négatif.
Pourtant, la vaccination permet d'éradiquer une maladie, notamment une maladie contagieuse comme le sont la plupart des maladies infantiles.
Les vaccinations répondent à des objectifs de “santé publique” dont la finalité est de préserver au maximum le groupe et non pas la santé d”un individu. Tout cela signifie, contrairement à la “com politique” que des effets graves ou mortels sur très peu de sujets de ce groupe, doivent obligatoirement faire supprimer ce médicament, une vaccination ici. Avoir une recherche pour minimiser le risque d”une vaccination, doit être le concept à suivre du politique, et n”est pas identique à la suppression du vecteur de ce risque; qui semble être la démagogie suivie ou proclamée, actuellement. (cf liste des médicaments retirés) rnLes maladies infectieuses ont été les peurs de nos aïeux; et les vaccinations comme les antibiotiques, ont laissé s”installer dans les opinions “vulgaires” que ce risque n”existait plus; mais tous les médecins, savent que c”est l”inverse, d”autant plus que les médecins ont été laxistes, avec l”utilisation des antibiotiques, pour ce qui concerne les pathologies bactériennes…avec le développement de résistances.rnS”interroger sur le mercure des adjuvants des vaccins, le remplacer éventuellement, n”implique pas de supprimer ce vaccin mais de changer sa conception, autant que faire ce peut.rnS”il est juste que les populations “vulgaires” croient qu”il peut exister un risque “zéro”; il est anormal que les politiques et les médecins, empruntent ce même discours, par démagogie ou manque de courage.rnSi les épidémies ou les cas de variole, en France, n”existent plus; il y a peu, au XX siècle, ce fléau a touché l”Afrique; mais notre amnésie est grande.rn
CORRECTIONrnLes vaccinations répondent à des objectifs de “santé publique” dont la finalité est de préserver au maximum le groupe et non pas la santé d”un individu. Tout cela signifie, contrairement à la “com politique” que des effets graves ou mortels sur très peu de sujets de ce groupe, NE doivent PAS obligatoirement faire supprimer ce médicament, une vaccination ici. Avoir une recherche pour minimiser le risque d”une vaccination, doit être le concept à suivre du politique, et n”est pas identique à la suppression du vecteur de ce risque; qui semble être la démagogie suivie ou proclamée, actuellement. (cf liste des médicaments retirés)rnLes maladies infectieuses ont été les peurs de nos aïeux; et les vaccinations comme les antibiotiques, ont laissé s”installer dans les opinions “vulgaires” que ce risque n”existait plus; mais tous les médecins, savent que c”est l”inverse, d”autant plus que les médecins ont été laxistes, avec l”utilisation des antibiotiques, pour ce qui concerne les pathologies bactériennes…avec le développement de résistances.rnS”interroger sur le mercure des adjuvants des vaccins, le remplacer éventuellement, n”implique pas de supprimer ce vaccin mais de changer sa conception, autant que faire ce peut.rnS”il est juste que les populations “vulgaires” croient qu”il peut exister un risque “zéro”; il est anormal que les politiques et les médecins, empruntent ce même discours, par démagogie ou manque de courage.rnSi les épidémies ou les cas de variole, en France, n”existent plus; il y a peu, au XX siècle, ce fléau a touché l”Afrique; mais notre amnésie est grande.