La robotisation des tâches humaines avance dans tous les domaines. Essentiellement réalisée au sein des industries, voilà qu'elle est de plus en plus en œuvre au sein de la médecine. Dernière en date : la robotisation des prises de sang par la société Veebot qui vient de réaliser un prototype.
Un prototype très performant pour la prise de sang
Le « Veebot Robotic Phlebotomist » développé par la société spécialisée dans la robotique est très performant bien qu'il ne puisse pas encore remplacer intégralement un infirmier. Il lui faut encore la présence de l'homme pour mener à bien sa tâche, mais il apporte quelques avantages.
Le prototype est en mesure de faire un garrot quasi parfait grâce à un brassard, donc de manière totalement automatique. Une performance qui dépasse celle de l'homme et les garrots faits manuellement.
Mais ce n'est pas tout. Les capteurs à infrarouges dont dispose ce robot lui permettent d'identifier la bonne veine pour la prise de sang et de réaliser la piqûre à une distance bien définie, limitant l'erreur dans les prélèvements. L'aiguille, elle, est dirigée grâce à un système à ultrasons.
Toute l'opération, d'ailleurs, ne durerait d'après les 4 chercheurs qui ont réalisé ce prototype, seulement une minute. Une rapidité qui réduirait les coups des prélèvements.
Moins d'erreurs lors des prises de sang
En moyenne, un infirmier se trompe de veine et doit recommencer la prise de sang une fois sur cinq voire une fois sur quatre. Et ces erreurs sont non seulement coûteuses pour l'hôpital mais aussi très désagréables pour le patient.
Veebot, de son côté, réussi la prise de sang à la première tentative dans 83 % des cas soit seulement 17 % d'erreurs. Mais les chercheurs espèrent pouvoir encore améliorer ce score et descendre à un taux d'erreur inférieur à 10 %.
L'étiquetage des prises de sang devrait aussi être amélioré pour éviter les quelque 170 000 incidents issus d'un étiquetage erroné. Chaque année, ce sont entre 200 et 400 millions de dollars qui sont dépensés pour étiqueter à nouveau les prises de sang mal étiquetées. Veebot permettrait d'améliorer cet étiquetage et donc de réduire cette dépense issue uniquement de l'erreur humaine.
Quelques années avant l'arrivée de Veebot Robotic Phlebotomist
Le robot n'est aujourd'hui qu'au stade de prototype et des améliorations sont à réaliser ce qui laisse penser qu'il faudra attendre plusieurs années avant que le robot pour les prises de sang ne soit sur le commerce et qu'on ne le voit déambuler dans les hôpitaux.
Actuellement, il n'est pas en mesure d'accueillir les patients donc il faut toujours la présence d'un humain. Et, surtout, il n'a pas encore reçu l'homologation ni aux Etats-Unis ni en Europe.
C”est parfait, avant on avait 1 infirmière, maintenant on a 1 infirmière, un robot et 2 ingénieurs. Dans quelques temps il y aura 1 robot 1 ingénieur et un technicien (pour l’entretien). jusqu”au jour où il n”y aura plus que des malades, des robots et des chinois pour les fabriquer.
De pire en pire bientôt les robots seront même au gouvernement y gagnera t’ont quelques choses
Intéressant. Un taux d”échec pour un préleveur humain de l”ordre de 1 sur 5 est considéré dans un laboratoire comme franchement mauvais. Un bon préleveur, l’échec est de l”ordre de 1% sur patient alité ou bien assis avec veine facilement accessible.
Personnellement, je “rate” une prise de sang sur cent !!! Donc le robot, il peut aller se coucher et retourner dans la boite à outil de son ou ces créateurs. Je prends mon temps, j”observe, je parle au patient, je pose le garrot sur le bon bras (et oui), je cherche la meilleure veine, la meilleure aiguille et je prélève sans problème en remplissant les tubes dans l”ordre, sur lequel seront noté Nom, Prénom, Date de naissance, soit par étiquette imprimée ou de façon manuscrite dans le cas d”un groupe sanguin avec nom de jeune fille pour les dames.rnIl va vraiment falloir qu”un jour, on arrête de “déconner” et de rester des êtres humains au service des êtres humains.
Un taux d”échec de 20% à 25% c”est peut-être exagéré pour les besoins commerciaux de ce robot, ou alors le taux d”échec est vraiment élevé aux Etats-Unis. Par contre, à terme je suis persuadé qu”un tel robot peux avoir de meilleur résultat que le corps infirmier. Les robots médicaux déjà utilisés pour d”autres domaines démontrent bien la grande précision et la qualité des tâches par ces robots.