Une enquête de l'Association nationales des étudiants en médecine de France, l'ANEMF, montre que les futurs médecins se sentent très concernés par les victimes de violences et que la quasi totalité aimerait avoir des cours pour mieux assurer la prise en charge de ces patients.
Dépistage et soin des violences à apprendre
Même s'ils sont déjà confrontés à un cours spécifique concernant les violences, il semblerait que les étudiants de médecine en veuillent encore plus. Ils sont près de 95%, selon l'étude réalisée par l'ANEMF, le département de médecine générale de l'université Pierre et Marie Curie et la Mission interministérielle pour la protection des femmes contre les violences, a vouloir suivre des cours pour assurer une prise en charge adéquate.
Mais les étudiants veulent aussi être formés pour déceler les marques de ces violences (96% des interviewés). Une bonne nouvelle alors qu'entre 75 000 et 120 000 femmes sont violées chaque année en France.
Les étudiants semblent ne pas avoir de cours
Même s'ils sont confrontés à ces problématiques et ces situations au cours de leurs stages pratiques, les étudiants de médecine déclarent ne pas avoir reçu de cours ou de formation. Ils ne seraient que 19,3% a avoir reçu une formation sur les violences sexuelles, 16,9% sur les violences physiques, 7% concernant les violences psychologiques et que 5,6% concernant les violences verbales.
Or, pour les futurs médecins leur rôle dans ces situations serait primordial puisque pour plus de 60% d'entre eux les médecins joueraient un rôle « important et majeur » dans tous les cas de violences. Concernant les violences sexuelles ils sont 95% à considérer le rôle du médecin comme fondamental.