Le secteur pharmaceutique n'est pas exempt de crise. Même si les dépenses de santé mondiales, France comprise, continuent d'augmenter, les laboratoires voient leur bénéfices réduits par l’adoption de plus en plus massive des médicaments génériques.
Pertes de brevets et suppression de postes
Le laboratoire Merck a donc annoncé qu'il allait procéder à une réorganisation de ses effectifs, notamment en France où le groupe compte supprimer 490 postes de son siège social situé à Courbevoie. En l'occurrence, 105 de ces postes seraient actuellement vacants mais cela entraînera le licenciement de 385 personnes.
Quelques 97 postes devraient être recréés ce qui limitera le plan social. Principalement, selon les informations données par la direction, il s'agirait de postes de visiteurs médicaux et de support qui sont concernés par ces suppressions.
Merck justifie cette réorganisation, qui s'inscrit dans un plan social plus large visant à réduire de 20% les effectifs au niveau mondial (soit 16 000 emplois supprimés d'ici 2015), par la perte de certains brevets tombés dans le domaine public et « un contexte réglementaire assez tendu pour la pharmacie ».
Le laboratoire devrait générer plusieurs milliards de dollars de bénéfices supplémentaire à la fin de ce gigantesque plan social.
Voilà le plus beau chantage à l’emploi ! Faire pression pour garder le monopole de la santé (!) et éviter les condamnations en justice … Car créer des maladies, avec quelques morts-soignés en plus, ce n’est pas très correct, alors essayons de continuer à le faire « légalement ». rn