Suite aux attentats de novembre 2015, le ministère de l’Intérieur, en partenariat avec le ministère de l’Éducation, lance une vaste opération de formations de deux heures aux gestes qui sauvent.
Une demande qui vient du public
C’est pour répondre à une demande émanant du public que le ministère de l’Intérieur a décidé de créer un programme de formation pour aider les personnes intéressées à apprendre les gestes qui sauvent.
En effet, les attentats de novembre 2015 ont fortement marqué les esprits et de nombreuses personnes se sont aperçues que dans une telle situation, elles ne pourraient pas intervenir pour aider des personnes en difficulté dont la vie serait en danger.
Mais les gestes enseignés lors de cette formation sont également utiles au quotidien en cas d’accident ou de malaise cardiaque, par exemple.
Une formation de deux heures
Cette formation courte dure seulement deux heures et est plutôt considérée comme une séance d’initiation. On y apprend les premiers gestes comme alerter les secours, mais aussi masser, défibriller ou encore traiter les hémorragies. Le programme comprend deux volets.
La première heure de cette séance est dédiée aux actions à mener si l’on se retrouve face à une situation d’urgence concernant de nombreuses victimes.
La deuxième heure est consacrée à un module nommé Alerter-Masser-Défibriller (AMD) qui apprend les gestes à avoir en cas d’arrêt cardiaque.
Comment participer à cette initiation ?
Si vous êtes intéressé, vous pouvez vous inscrire, depuis le 1er février 2016, directement sur le site Internet de la préfecture de votre département.
Une carte de France est à votre disposition sur le site du ministère de l’Intérieur pour retrouver facilement toutes les informations concernant votre département.
Différentes associations ou des groupes agréés comme la Croix Rouge, les pompiers, les Secours en montagne… peuvent être sollicités pour mener à bien ces initiations.
Pour ceux qui souhaitent une formation plus complète, la formation en prévention et secours civiques de niveau 1 (PSC 1) est plus adaptée. Il faut alors s’inscrire auprès des associations agréées comme la Croix Rouge ou la Protection Civile.