Une équipe de chercheurs, originaires d’Angleterre, vient de faire une découverte très importante concernant la manière de lutter contre le cancer. Un espoir pour les générations futures.
Éradiquer les cellules cancéreuses d’un patient
Une équipe de chercheurs anglais vient de publier une étude, dans le magazine Science, concernant les cellules cancéreuses. En effet, ils auraient compris quel était le point faible de ces cellules.
Grâce à ce défaut, les scientifiques affirment pouvoir cibler d’une manière très précise les cellules à éliminer, sans toucher les cellules saines du corps. C’est donc une véritable avancée par rapport aux traitements actuels, incapables de faire cette distinction.
La chasse aux antigènes
Les cellules cancéreuses, en se développant, possèdent des antigènes qui les différencient des cellules saines. Le corps peut alors tenter de combattre les mauvaises cellules en les reconnaissant grâce à ces antigènes, mais il n’y parvient que rarement, car les cellules se multiplient trop rapidement.
Les chercheurs se sont donc concentrés sur ces antigènes en étudiant de près les données de 200 patients atteints du cancer du poumon. Ils ont pu alors découvrir des antigènes partagés par toutes les cellules cancéreuses d'un malade. Il s’agit d’une sorte de signature commune des cellules cancéreuses qui permet de remonter à la source en trouvant directement le point faible de la tumeur.
Une hypothèse pour un futur traitement
Les chercheurs pensent donc pouvoir cibler les cellules cancéreuses et les détruire directement grâce aux lymphocytes T du système immunitaire. C’est une belle découverte, mais il reste plusieurs points noirs pour la mettre en pratique.
Tout d’abord, cette signature des antigènes des cellules cancéreuses est propre à chaque patient et non à chaque type de cancer. Ce qui signifie qu’il faut la rechercher systématiquement pour chaque malade avant de débuter le traitement.
Second problème, cette recherche est très coûteuse et assez longue. Pour le moment, elle n’a même pas été appliquée sur des animaux ou des êtres humains. La théorie est donc toujours au stade de l’hypothèse.
Cette découverte ne permettra donc pas de soigner, dès demain, tous les cancers, mais elle est une véritable avancée dans la compréhension de la maladie et dans la manière dont nous pouvons lutter contre elle plus efficacement.