La canicule qui a eu lieu du 17 au 25 juin dernier est la cause d’une hausse de la mortalité importante. Les raisons sont liées aux caractéristiques spécifiques de cet épisode de chaleur.
580 décès supplémentaires durant la canicule
Santé publique France a publié des chiffres concernant la canicule qui s’est déroulée au mois de juin. Celle-ci a provoqué 580 décès supplémentaires, soit une hausse de la mortalité de 6 % concernant toutes les tranches d’âge.
Il est, également, souligné que, contrairement à ce que l’on pourrait croire, ce ne sont pas les plus de 65 ans qui ont été touchés le plus significativement par les décès. En effet, la classe d’âge la plus concernée est celle des 15-64 ans, pour laquelle on comptabilise une augmentation de 13 % de la mortalité, soit 215 décès.
Une canicule précoce et très étendue sur le territoire
Pour comprendre l’augmentation de la mortalité et, particulièrement au sein d’une classe d’âge plutôt jeune, il convient de savoir que cet épisode de chaleur se définit par des caractéristiques particulières.
Tout d’abord, cette canicule est précoce, car elle s’est déroulée du 17 au 25 juin 2017. Durant cette période, la population est encore très active, les vacances n’étant pas encore arrivées. Ensuite, il faut savoir que la canicule a été très étendue au niveau géographique. Elle a ainsi touché 56 millions de personnes, soit près de 87 % de la population. Ce sont, en partie, ces éléments qui sont à l’origine de la hausse de la mortalité liée à la chaleur.
Pour tenter de remédier à ce phénomène, Santé publique France conclut son bilan en soulignant : « l’importance de renforcer la prévention en milieu professionnel, ainsi que chez les personnes âgées ».