Pour lutter contre l’obésité, et notamment celle des enfants et des adolescents, le parcours obésité pédiatrique sévère est lancé et va être expérimenté dans six organismes spécialisés.
Tester le parcours obésité pédiatrique sévère
Six centres spécialisés obésité (CSO) ont été sélectionnés pour participer à la nouvelle expérimentation concernant le parcours obésité pédiatrique sévère, qui débutera en 2018. Ils se trouvent dans les villes d’Angers, de Bordeaux, de Lille, de Lyon, de Nancy et de Toulouse.
L’objectif est d’offrir aux familles d’enfants ou d’adolescents obèses une prise en charge globale et opérationnelle afin de lutter contre cette maladie. En effet, aujourd’hui, de nombreux jeunes touchés par l’obésité sévère ne sont pas suivis ou ne terminent pas leur traitement, car ils sont mal encadrés. Comme l’indique le ministère de la Santé : « Le plus souvent, le cumul de facteurs économiques, psycho-sociaux et familiaux favorisent notablement le non-recours aux soins voire leur abandon alors qu’ils sont engagés ».
Offrir une réponse médicale plus adaptée
Qu’il s’agisse de soutenir les jeunes touchés par l’obésité infantile ou leurs proches, le parcours obésité pédiatrique sévère doit permettre de trouver la meilleure approche possible pour apporter une solution adaptée.
Il s’agit donc de mettre en place : « Un projet médical partagé entre l’équipe d’un centre spécialisé obésité et les autres professionnels de proximité. Pour ce type de prise en charge longue et spécifique, des coopérations organisées entre tous ces acteurs sont nécessaires, que ce soit en établissement de santé ou en structure de ville » comme le précise le ministère de la Santé.
Pour bien faire, ce sont les CSO sélectionnés qui organiseront la prise en charge globale tout en étant soutenus par les autres professionnels de santé, présents pour mettre en place les stratégies les plus efficaces. Psychologues, diététiciens, infirmiers, kinésithérapeutes… pourront également être sollicités en cas de besoin.
Cette expérimentation, qui doit se dérouler sur trois ans, devrait concerner des groupes de 80 à 100 jeunes par centre, soit 480 à 600 patients.