L’année 2018 arrive avec son lot de nouveautés santé. Voici un résumé de ce qui change à partir du 1er janvier.
Des nouveautés santé pour les enfants
Les enfants sont concernés par deux changements importants en 2018. Tout d’abord, côté vaccination, 11 vaccins deviennent maintenant obligatoire au lieu de 3. Les 11 vaccins concernent différentes maladies : diphtérie, tétanos, poliomyélite, haemophilius influenzae B, coqueluche, hépatite B, rougeole, oreillons, rubéole, méningocoque C et pneumocoque. Les enfants qui ne seront pas vaccinés n’auront pas accès aux établissements scolaires et aux crèches.
Autre nouveauté, la publicité sera interdite avant, pendant et après les programmes télévisuels destinés aux moins de 12 ans. Cette interdiction s’applique sur les chaînes du service public. Elle doit permettre de lutter contre l’obésité infantile, car la publicité favorise le grignotage.
Mieux gérer le problème des conflits d’intérêts
Il arrive que certains conflits d’intérêts se posent entre professionnels et industriels de la santé. Pour lutter contre ce problème, il sera désormais interdit aux laboratoires de soutenir financièrement des conférenciers participant aux congrès médicaux en France, mais également en Europe. Un premier pas vers plus de transparence ?
Des forfaits hospitaliers en augmentation
Autre nouveauté santé, du côté des hôpitaux, les forfaits hospitaliers vont augmenter pour atteindre la somme de 20 euros par jour. Ce sont les complémentaires santé qui doivent prendre en charge cette dépense supplémentaire. Le risque est donc que ces mêmes complémentaires augmentent leurs tarifs pour éviter ce surcoût.
Des changements dans la réalisation des soins funéraires
Jusque-là, les personnes décédées atteintes du virus du sida ne bénéficiaient pas des soins funéraires classiques. Les thanatopracteurs pratiquaient donc une toilette mortuaire, sans aucun acte invasif, mais pas de soins funéraires de conservation. En 2018, un décret vient changer la loi. Seules les personnes décédées suite à des maladies comme la rage, le choléra, la peste ou Creutzfeld-Jakob sont concernées par l’interdiction des soins funéraires de conservation.