Jusqu'à présent, les agriculteurs n'usaient que des organismes génétiquement modifiés (OGM) et des pesticides pour lutter efficacement contre les parasites ravageant leurs champs, mais une troisième méthode pourrait se greffer et même remplacer ces deux solutions selon les chercheurs.
De récents travaux scientifiques ont reposé sur le « microbiote de la rhizosphère », ces microbes qui forment une circonvolution au niveau des racines des plantes et les protègent des virus, des bactéries et des insectes.
La résistance qu'ils confèrent à ces végétaux pourraient profiter aux plantations d'autres terrains s'ils y étaient implantés au préalable.
Cette solution constituerait une alternative aux OGM – qui composent 11 % des terres cultivables- et aux pesticides dont les effets délétères sur la santé chez les mammifères et les abeilles ont été avérés.
Si les microbes ne peuvent tout à fait se substituer aux organismes génétiquement modifiés – qui continueront à habiller le paysage agricole international- ils peuvent, en revanche, représenter une alternative aux pesticides à l'avenir.
En France, il n'est pas rare d'utiliser cette technique pour la culture du vignoble.