La Haute Autorité de Santé a publié ses recommandations afin d’améliorer le diagnostic de l’autisme. Elles doivent permettre de déceler les signes le plus tôt possible chez l’enfant.
Mieux repérer les signaux d’alerte de l’autisme
On sait, aujourd’hui, que les troubles de l’autisme peuvent être décelés assez tôt chez les jeunes enfants, entre 0 et 2 ans. Pourtant, en France, la majorité des diagnostics a lieu entre l’âge de 3 et 5 ans.
Pour améliorer ces résultats, il est nécessaire que chaque membre de l’environnement proche de l’enfant soit attentif aux premiers signes : absence de babillage, difficulté de communication, de gestes sociaux… D’autres signes se déclarant au fil du temps.
Mais le médecin traitant de l’enfant est, bien entendu, le premier concerné, car il est le plus à même de reconnaître les symptômes. Pour la Haute Autorité de Santé (HAS), le médecin : « doit systématiquement s’intéresser à la communication et à la motricité de l’enfant ». Il ne doit pas hésiter également à mettre en place des consultations spécifiques en cas de signes d’alerte chez un enfant.
Et lorsqu’un diagnostic d’autisme est posé, et confirmé par une consultation chez un spécialiste, la HAS souligne l’importance d’inclure, dès le départ, les parents pour : « élaborer avec eux un projet personnalisé, le plus rapidement possible ».
Et si la Haute Autorité de Santé insiste sur l’importance de diagnostiquer le plus tôt possible les troubles de l’autisme, c’est que cela favorise une meilleure prise en charge des enfants touchés. Ainsi, les professionnels de santé peuvent aider les plus petits dans leur développement. Selon les troubles identifiés, il peut tout aussi bien s’agir de pédopsychiatres, que de spécialistes de la rééducation ou de psychologues…