Depuis plusieurs années, les techniques marketing envahissent le domaine médical dans le seul but de transformer des biens portant en malades et d’engendrer de la surconsommation médicamenteuse en tests biologiques et examens radiologiques.
Toutes les techniques de promotion, de marketing, de publicité, de conditionnements sont mises en œuvre pour générer de l’angoisse chez des personnes saines qui vont passer sur le versant maladie et pour inquiéter les patients qui iront consulter davantage et subir des examens de plus en plus coûteux et sophistiqués.
C’est ainsi que, par le marketing médical, on est conduit à rentrer dans l’engrenage médical avec l’illusion d’être bien traité et l’espoir d’être guéri. Le scénario est souvent identique : à partir d’éléments statistiques on met en valeur une maladie, si possible chronique et on mobilise les leaders d’opinion, chefs de service, experts, etc. qui évoquent le problème en citant des chiffres, en racontant des histoires de patients et en dernier lieu on sort le médicament miracle qui va soigner le trouble en question.
Les médias se mobilisent pour « faire de la mousse », les pages de rédactionnels sont publiées et les médecins contribuent à accentuer cette tendance à la surmédicalisation. « Toute personne bien portante est un malade qui s’ignore » disait le Dr Knock, aujourd’hui tout bien portant est quelqu’un qui n’a pas eu de dépistage.
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