Les premiers chiffres concernant la surveillance de la borréliose de Lyme viennent d’être publiés. Ils concernent la période 2009-2016 et montre un taux d’incidence annuelle stable, sauf pour l’année 2016, où il augmente.
Lyme : 819 nouveaux cas entre 2009 et 2016
Depuis 2009, le réseau Sentinelle organise une surveillance de la borréliose de Lyme, maladie qui se développe suite à une morsure de tique. Cette surveillance permet de mieux comprendre l’impact de la maladie sur la population française, de connaître les zones géographiques dans lesquelles elle se développe le plus, d’examiner les symptômes et degré d’atteinte…
Les premiers chiffres, extraits de cette surveillance, viennent donc d’être publiés par Santé Publique France. Ils indiquent que, pour la période allant de 2009 à 2016, 819 cas de personnes atteintes par la maladie de Lyme ont été déclarés par des médecins. L’incidence annuelle estimée des cas se situe entre 41 pour 100 000 habitants (en 2011) et 55 pour 100 000 habitants (en 2013).
Il faut également préciser que l’année 2016 est particulière puisque l’on compte une importante augmentation des déclarations avec 84 cas pour 100 000 habitants. Cet accroissement pourrait être du à une médiatisation plus importante concernant la maladie de Lyme, entraînant une : « meilleure vigilance des patients et des médecins vis-à-vis de cette pathologie, ce qui pourrait entrainer une augmentation de l’incidence ».
Autre phénomène intéressant, la classe d’âge située entre 60 et 70 ans est plus concernée par le problème de la maladie de Lyme. Les raisons seraient liées à la randonnée pédestre, qui est un loisir de plus en plus populaire parmi les retraités.
Il faut également savoir que certaines régions de France sont plus touchées par le phénomène que d’autres. Ainsi, on compte des : « taux d’incidence plus élevés dans le Limousin, en Alsace et en Rhône-Alpes ». Ces zones offrent, en effet, des conditions climatiques plus propices au développement des tiques, comme un taux d’humidité plus élevé, par exemple.
Enfin, le bulletin épidémiologique de Santé Publique France précise aussi : « On notera avec intérêt que, parmi les patients consultant un médecin généraliste, 95 % des cas présentaient un érythème migrant, forme la plus bénigne de la maladie. »