La ministre de la Santé, Agnès Buzyn, a déclaré la mise en place du remboursement de certains préservatifs masculins. Cette nouveauté doit permettre d’améliorer la prévention contre les maladies et infections sexuellement transmissibles, notamment chez les plus jeunes.
Lutter plus efficacement contre les MST et IST grâce au remboursement des préservatifs
À partir du 10 décembre prochain, il sera possible de se faire prescrire, par son médecin généraliste ou sa sage-femme, des préservatifs et d’être remboursé par l’assurance maladie à hauteur de 60 %. Comme n’importe quelle autre prescription, il suffira de se présenter dans une pharmacie avec son ordonnance pour être pris en charge.
Il est possible de se voir délivrer des boîtes de 6, 12 ou 24 préservatifs masculins de la marque Eden, dont les prix sont déjà globalement en dessous de la moyenne. Cette marque du laboratoire français Majorelle a, en fait, réalisé les démarches nécessaires auprès des services publics en santé pour être remboursée, estimant que le produit vendu rendait un service important. Pour le laboratoire, cette prise en charge du préservatif envoie : « un signal fort qu’il ne s’agit pas d’un gadget sexuel, mais bien d’un véritable outil de prévention indispensable ».
La réponse des instances en santé a donc été positive, car les préservatifs sont, en effet, une réponse efficace dans la lutte contre les maladies sexuellement transmissibles et la prévention des grossesses non désirées, notamment chez les plus jeunes générations.
La ministre de la Santé, Agnès Buzyn a, d’ailleurs, souligné à ce propos : « Aujourd’hui, nous découvrons, chaque année, environ 6 000 nouveaux cas (de séropositivité, ndlr), […] notamment chez les jeunes, autour de 800 à 1 000 nouveaux cas chez des gens de moins de 25 ans, qui utilisent souvent le préservatif pour leur premier rapport sexuel, mais pas dans les actes suivants ».