L’endométriose, maladie dont on connaît encore mal les mécanismes, touche des millions de femmes en France. Pour faire avancer la recherche sur cette question, le Collège national des gynécologues et obstétriciens français demande à l’État l’ouverture de centres d’experts.
Endométriose : une maladie encore mal connue
L’endométriose, qui touche de nombreuses femmes, reste, aujourd’hui encore, une maladie assez mal connue. Provoquant des cycles douloureux, elle est la cause de problèmes urinaires, gastriques, de fatigue, d’infertilité…
Cette pathologie gynécologique touche de deux à quatre millions de femmes en France pour qui la recherche a trouvé peu de solutions pour le moment. C’est pour cette raison que des gynécologues demandent la création de centres d’experts pour travailler sur cette question et trouver des traitements.
Des avancées timides, mais une nouvelle prise de conscience
Le Collège national des gynécologues et obstétriciens français (CNGOF) a, en effet, fait une demande officielle pour la mise en place de centres de recherche et de soins. C’est un pas en avant pour permettre à celles et ceux qui travaillent sur la question de pouvoir poursuivre leurs recherches. À l’instar des scientifiques français proposant un traitement expérimental permettant de soigner les lésions grâce aux ultrasons. Mais également de chercheurs américains qui, de leur côté, ont trouvé un médicament qui peut diminuer les symptômes.
Pour François Golfier, professeur et membre de la commission sur l’endométriose au Collège national des gynécologues et obstétriciens français : « Cette expertise implique que les spécialistes du centre expert, qui ne travaillent pas forcément dans le même établissement, puissent dégager du temps. Donc de l’argent » d’où la nécessité d’ouvrir des centres d’experts. La balle est donc dans le camp de l’État, qui, l’année dernière, a déjà refusé cette même demande.