Méconnaissance des aides et complexité des démarches sont un frein pour certains Français qui, par conséquence, n’utilisent pas les services d’une complémentaire santé et peuvent renoncer à certains soins.
Aides à la complémentaire santé : manque d’informations et complexité des démarches
Selon un rapport récent du Fonds CMU, 400 000 personnes bénéficiant de l’ACS (Aide complémentaire à la santé) n’ont pas de mutuelle. Il existe pourtant des aides spécifiques pour éviter ces situations comme, par exemple, le chèque permettant de souscrire à une complémentaire santé. Dédié à ceux qui touchent entre 730 et 990 euros par mois, il peut s’élever à 550 euros pour les plus de 60 ans. Cette aide peut donc couvrir, en partie, voire totalement, les frais liés à une mutuelle.
Les personnes concernées par ce renoncement à la complémentaire santé le font pour plusieurs raisons. Le manque d’informations, mais également la complexité des démarches font partie des causes les plus courantes. D’autres personnes, aux revenus bas, trouvent le reste à charge trop important et n’ont donc pas accès à une mutuelle.
Fusionner ACS et CMU-C
Pour inciter tous ceux qui ont droit à ces aides à en profiter et ainsi éviter le problème de renoncement aux soins, le gouvernement va fusionner l’ACS et le CMU-C. Le CMU-C est la complémentaire santé gratuite qui est dédiée aux personnes touchant moins de 730 euros par mois. Cela va faciliter la clarté de l’offre pour les bénéficiaires. Ainsi, normalement, dès novembre 2019, la CMU-C sera étendue aux personnes bénéficiant de l’ACS.
Une décision qui devrait améliorer les remboursements des soins pour une tranche de la population, et aussi permettre l’accès à une complémentaire santé à un plus grand nombre.