Les débats concernant le projet de loi Santé arrivent à leur fin. En effet, les députés viennent de l’adopter à une large majorité.
Projet de loi Santé : le texte travaillé en commission mixte paritaire voté par les députés
Le 10 juillet, 138 députés ont voté « pour » la nouvelle loi Santé, 18 « contre » et 17 se sont abstenus. Ce projet de loi doit maintenant passer, une dernière fois, entre les mains des sénateurs afin qu’ils puissent également voter, le 16 juillet prochain. Le vote en sa faveur semble déjà acquis puisque le texte proposé est une version retravaillée par les députés et les sénateurs.
C’est d’ailleurs ce que l’on peut lire sur le compte twitter de l’Assemblée Nationale : « Cet après-midi, les députés ont adopté, à la suite de l’accord trouvé avec les sénateurs en Commission mixte paritaire, le projet de loi relatif à l’organisation et à la transformation du système de santé ».
De nombreuses réformes du système de santé
Plusieurs réformes sont décrites dans ce projet de loi, notamment celles devant permettre de lutter contre la désertification médicale ou de transformer l’organisation de la médecine en France.
Du côté des études de médecine, par exemple, la fin du numerus clausus et des épreuves classantes nationales sont une étape importante. Ce projet de loi impose également un stage supervisé de six mois pour tous les internes en dernière année du troisième cycle.
Le gouvernement souhaite aussi mettre en place la régularisation des médecins ayant un diplôme étranger hors Union européenne. En parallèle, des équipes de soins spécialisés seront créées et 500 à 600 hôpitaux de proximité seront labellisés.
Le rôle de pharmacien prend également de l’ampleur, avec la multiplication de nouvelles tâches comme celle de pouvoir délivrer des médicaments sous prescription médicale obligatoire, à partir du 1er janvier 2020. Ils pourront, dans le même temps, prescrire certains vaccins et vacciner par le biais de vaccins à prescription médicale obligatoire. Enfin, les pharmaciens pourront remplacer les médicaments d’intérêt thérapeutique majeur par un autre, si ceux-ci sont en rupture de stock.