L’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé demande le retrait de certains stérilets dont la vente avait déjà été suspendue au mois de novembre 2019.
Retrait sans urgence de certains stérilets
40 000 femmes environ sont concernées par la recommandation de l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) qui demande le retrait de certains stérilets. L’ANSM avait, tout d’abord, recommandé d’ôter ces stérilets après trois ans d’utilisation. Aujourd’hui, l’agence demande un retrait sans urgence.
Il s’agit des stérilets des marques Novaplus et Ancora, fabriqués par l’entreprise espagnole Eurogine. Ceux mis en cause par l’agence du médicament ont essentiellement été posés en 2017, en 2018 et jusqu’au mois de mars 2019.
Stérilets : risque d’expulsion spontanée
Si l’ANSM demande le retrait de ces stérilets, c’est qu’il existe un risque d’expulsion spontanée de ces derniers. Il ne s’agit pas d’une urgence, mais il est conseillé aux femmes concernées de prévoir le retrait du contraceptif à la prochaine consultation avec un(e) médecin, un(e) gynécologue ou une sage-femme.
Seules les femmes ressentant certains signes et des douleurs doivent consulter rapidement pour un retrait immédiat. Ces signes peuvent être, par exemple, des douleurs abdominales ou lors des rapports sexuels, un fil de traction absent ou trop long, des saignements hors règles…
Il faut également savoir que ces stérilets risquent de ne pas être efficaces, et donc de ne pas jouer leur rôle contraceptif. Ainsi, de nombreux témoignages de femmes utilisant ces dispositifs et signalant une grossesse ont été recueillis par l’ANSM.
Enfin, l’agence du médicament conseille aussi aux gynécologues, sages-femmes et médecins qui vont être chargés du retrait de ces stérilets d’agir avec précaution. En effet, un risque de casse a également été signalé rendant le retrait plus délicat qu’avec les autres dispositifs de ce type.