Le nombre de personnes touchées par la variole du singe augmente de plus en plus rapidement. Ainsi, depuis une semaine, 191 cas supplémentaires ont été comptabilisés en France.
Variole du singe : augmentation des cas en France et dans le monde
En France, en date du 12 juillet 2022, 912 cas de variole du singe ont été recensés par Santé publique France. La plupart d’entre eux, c’est-à-dire 569, ont été détectés en Ile-de-France. Les autres personnes touchées se répartissent un peu partout dans le pays. Ainsi, on dénombre 87 cas en Auvergne-Rhône-Alpes, 68 en Occitanie, 47 en Nouvelle Aquitaine, 47 en Provence-Alpes-Côte d’Azur, 34 dans les Hauts-de-France, 18 en Grand Est, 13 en Normandie, 9 en Bretagne, 8 en Centre-Val de Loire, 5 en Pays-de-la-Loire, 3 en Bourgogne-Franche-Comté et 4 personnes atteintes à l’étranger.
Depuis le 7 juillet, le rythme des contaminations a augmenté en France. En effet, 191 cas en plus ont été comptés en une semaine. L’épidémie suit également une accélération au niveau mondial. 500 nouveaux cas sont enregistrés, en moyenne, par jour. Au total, on dénombre plus de 10 000 personnes malades.
Vaccination contre le Monkeypox : le parcours du combattant
Le 7 juillet dernier, la Haute Autorité de santé (HAS) a recommandé au gouvernement d’ouvrir la vaccination préventive aux groupes les plus concernés. Sont cités : « les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes (HSH) et les personnes trans, dans les deux cas, multipartenaires, les personnes en situation de prostitution, les professionnels exerçant dans les lieux de consommation sexuelle ».
Le ministère de la Santé indique donc que : « Depuis le 11 juillet 2022, en plus des personnes qui ont eu un contact à risque avec une personne malade, les personnes entrant dans les indications retenues par la HAS peuvent prendre rendez-vous pour se faire vacciner sur l’ensemble du territoire ».
Pourtant, la vaccination contre la variole du singe semble, actuellement, relever du parcours du combattant. Il est, en effet, assez difficile d’obtenir un rendez-vous pour se faire vacciner. Le ministère de la Santé se veut rassurant en indiquant que ces difficultés sont la cause d’une forte demande et que : « des délais pour la prise de rendez-vous et l’injection peuvent être observés pendant les premiers jours de la campagne ». Enfin, il est signalé que : « les autorités sanitaires confirment que l’ensemble des personnes concernées par les indications de la HAS pourront être vaccinées ».
En outre, depuis le 13 juillet, un numéro vert est disponible pour les demandes d’information sur le sujet. Il est donc possible d’appeler le Monkeypox Info service au 0801 90 80 69 (appel gratuit depuis un poste fixe en France, de 8 h à 23 h 7j/7).