Le 10 octobre, se déroule la Journée mondiale de la santé mentale. L’occasion pour différentes organisations de rappeler que l’accès aux soins psychologiques reste encore un problème majeur aujourd’hui.
Faire de la santé mentale et du bien-être une priorité
La Journée mondiale de la santé mentale 2022 se déroule sous l’égide de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS). C’est l’occasion, pour cet organisme, de rappeler que déjà, en 2019 : « on estimait qu’une personne sur huit dans le monde vivait avec un trouble mental ».
Entre-temps, la crise de la Covid n’a fait qu’aggraver la situation. L’OMS souligne que : « Les estimations évaluent l’augmentation des troubles anxieux et dépressifs à plus de 25 % au cours de la première année de la pandémie ».
Et, pandémie ou non, la situation n’a pas évolué en ce qui concerne l’accès aux soins. Ainsi : « les services, les compétences et les financements disponibles pour la santé mentale restent rares et bien en deçà des besoins, en particulier dans les pays à revenu faible et intermédiaire ».
L’OMS souhaite donc faire de la santé mentale et du bien-être pour tous une priorité mondiale. Une discussion qui sera au cœur du sommet mondial sur la santé mentale, les 13 et 14 octobre, à Rome.
Soutien psychologique et conflits armés
La Covid-19 a donc déclenché une vague de mal-être : « sapant la santé mentale de millions de personnes ». Pour autant, elle n’est pas la seule source de problèmes psychologiques qui nécessitent une intervention urgente. En effet, comme le souligne Human Rights Watch, il faut : « agir concrètement pour développer le soutien psychosocial aux personnes affectées par des conflits armés ».
Ainsi, Shantha Rau Barriga, directrice de la division droits des personnes handicapées de cette ONG, déclare : « Alors que des millions de personnes du monde entier subissent les impacts dévastateurs de la guerre sur leur santé mentale, très peu d’entre elles reçoivent le soutien dont elles ont besoin ».
Violences, attentats, viols, isolement, impossibilité de répondre à ses besoins vitaux… Les maux de la guerre résonnent dans de nombreux pays dans lesquels Human Rights Watch a pu effectuer ses recherches. Et les difficultés à avoir accès à des soins psychologiques sont les mêmes en Afghanistan, au Cameroun, en Éthiopie, en Irak, en Syrie ou encore en Ukraine…
Shantha Rau Barriga rappelle donc qu’: « Il est fondamental de rendre les services de santé mentale plus accessibles aux personnes ayant survécu à la violence des conflits ». Pour cela, l’OGN préconise de mettre l’accent sur des services communautaires au sein des pays en conflit ou de ceux accueillant les personnes déplacées.
c est surement une necessite tout ce qui decoule du mal etre mais le probleme fondamental c est pour s en sortir personne peut le faire a la place de quelqu un il faut le vouloir et que les demarches viennent de soi meme afin d en reconnaitre les besoins dans le cas contraire meme avec toutes les infos cela reste sans issu