En France, le journal Le Parisien-Aujourd'hui en France publie des documents de l'armée concernant une exposition de la Polynésie française aux radiations d'essais nucléaires français. Ces essais ont eu lieu entre 1966 et 1974.
La déclassification de documents secrets sur les essais nucléaires
Plusieurs années sont nécessaires ainsi que l'accord de la commission du secret de la Défense nationale pour obtenir des documents de l'armée. La demande de déclassification de 58 documents à propos de tirs nucléaires français en Polynésie a été accordée en janvier 2013.
La première information liée à ces tirs a été un aveu de l'armée en 2006. Elle avait admis que Tahiti avait pu être touchée par l'un des tirs du 17 juillet 1974. Cependant ses propos étaient restés flous. Le quotidien, dans son article de mercredi 3 juillet 2013, précise que les retombées de ce tir « contenaient du plutonium, l'élément le plus dangereux pour la santé ».
L'ensemble de la Polynésie touchée
Les retombées nucléaires ne se sont pas arrêtées à Tahiti. Grâce à la parution des documents déclassifiés, il a été possible de dire avec précision que le nombre de retombées radioactives s'élève à plus de 350. Cette radioexposition au plutonium est l'une des plus dangereuses puisque la concentration maximale en heure a été passée de 500 fois.
Les Polynésiens de l'époque n'ont pas été les seuls touchés. Les documents de l'armé que des militaires français ont subi également les retombées radioactives de ces essais. Selon les estimations, 150 000 personnes, civiles et militaires, ont pris part aux 210 essais nucléaires français dans le Sahara algérien et la Polynésie française, entre 1960et 1974.