Une étude publiée dans le l’American Journal of Epidemiology dévoile que le risque de cancer lié à la cigarette est indépendant de la quantité de tabac consommée. Les petits fumeurs et les grands fumeurs auraient autant de soucis à se faire concernant les cancers issus de la fumée. De quoi bousculer les idées reçues.
Ce n’est pas une révolution mais la confirmation de ce que les médecins supposaient depuis longtemps : fumer un paquet de cigarettes par jour, ou juste quelques clopes, ne change quasiment rien au niveau du risque de cancer.
Une cigarette aussi dangereuse que le paquet entier
L’étude, menée en Ecosse par les chercheurs sur près de 5 000 personnes, a dévoilé un résultat qui risque bien de faire changer la mentalité des gens sur la consommation de cigarettes. Notamment ceux qui pensaient, à tort, que ne fumer qu’une ou deux clopes par jour leur aurait permis d’échapper aux risques de cancer plus facilement que leur voisin qui, lui, fume un paquet de cigarettes par jour.
Les risques de mortalité, en effet, ne sont pas réduits de manière significative. Passer d’un paquet à trois cigarettes par jour ne servirait à quasiment rien, en tout cas sur le long terme. Car sur le court terme, il y a toujours des bénéfices évidents.
Cette étude, menée durant 40 ans par Linda Bauld et ses collègues de l’université de Stirling, en Ecosse, confirme que seul l’arrêt total et définitif de la consommation de cigarettes permet une réduction des risques de mortalité liés à la fumée.
Arrêter de fumer ou consommer moins de tabac ?
Si l’étude confirme que même les petits fumeurs ont un risque élevé de mourir des conséquences de la cigarette, cancer du poumon, de la gorge et autres effets néfastes du tabac sur la santé, les docteurs ne diminuent pas pour autant les effets dune diminution de la consommation de tabac.
Les spécialistes estiment en effet qu’il y a différents risques liés à la cigarette et que, pour certains, la diminution de la consommation journalière de tabac est déjà bénéfique pour la santé. C’est l’avis, par exemple, du docteur Bertrand Dautzenberg, pneumologue à l’hôpital Pitié-Salpétrière à Paris.
Pour lui, s’il est vrai que les risques de maladies cardiovasculaires sont directement augmentés par une consommation même réduite de cigarettes, concernant les risques de maladies des poumons, une baisse de la consommation est bénéfique. De quoi, tout de même, gratifier les efforts de celles et ceux qui réduisent leur consommation par souci de leur santé.
La réduction de la consommation, une étape avant l’arrêt définitif de la cigarette
L’effet addictif de la cigarette, et en particulier de la nicotine, rendent l’arrêt de la consommation de tabac difficile. Plusieurs avancées médicales ont d’ailleurs été mises au point depuis des années pour aider les fumeurs à arrêter. On compte, par exemple, des patchs à la nicotine ou encore des chewing-gum qui permettent aux fumeurs d’obtenir leur dose sans les effets néfastes de la fumée.
Les docteurs conseillent d’utiliser ce type de palliatif afin de mieux aider à réduire la consommation de cigarettes. De fait, la réduction du nombre de cigarettes fumées en une journée est une étape quasi incontournable avant un arrêt définitif de la consommation de tabac qui, rappelons-le, est la seule manière efficace de réduire les risques de mortalité.
Madame, Monsieur,rnrnNous vous invitons à la lecture sur notre site: http://www.cancer-cqfd.com.rnrnFin 1972, la première cellule cancérisée par la main de l”homme voit le jour dans une petite unité de recherche privée, à Lambesc (France).rnrnNous sommes à votre disposition pour tout complément d”information.rnrnle Président d”A.I.L.P.C.rnrnFrancis DOURNEL
Je viens de lire un article, qui stipule que de nombreux cancer de la vessie sont due aux tabacs ! Et je trouve ça hallucinant que très peu de monde soit au courant de ça ! rnC”est quand même très grave entre le cancer des poumons, de la gorge et de la vessie cette cigarette ne fait que des ravages !