La société de biotechnologie française Cellectis est à l'origine d'une découverte qui pourrait considérablement modifier notre rapport à la médication : selon elle, il sera possible dans quelques années de conserver nos gènes et d'utiliser par la suite nos cellules pour se soigner.
Hier, la société française Cellectis a annoncé une nouvelle qui a bouleversé le corps scientifique : dans un futur proche, nous serons certainement capable de nous soigner avec nos propres cellules après avoir, au préalable, conserver notre patrimoine génétique : « C'est un peu comme si l'on pouvait se faire une sauvegarde génétique pendant qu'on est en pleine forme, et la mettre de côté pour se réinitialiser un jour », s'enthousiasme André Choulika, PDG de l'entreprise.
Le patient devient son propre donneur
Cette nouvelle offre de soin sera proposée par la nouvelle filiale de Cellectis, Scéil et consistera en un prélèvement de la peau, « environ 3 mm de diamètre ». « Les cellules du derme (fibroplastes) seront [ensuite] cultivées en qualité clinique, puis conservées dans de l'azote liquide » à moins de 180 degrés Celsius.
Les services basiques seront facturés 47.000 euros et ne pourront être proposés en France. Pour en bénéficier, il faudra se rendre dans l'un des pays où la législation le permet : Dubaï, les États-Unis ou Singapour.