Deux ans après la catastrophe nucléaire de la centrale de Fukushima, au Japon, due à un tsunami, la question de la radioactivité continue d'être un problème de santé publique irrésolu. Un poisson très radioactif a été pêché au large de la ville de Hitachi, dans la préfecture d'Ibaraki.
La contamination de la mer au large de Fukushima confirmée grâce à la pêche
Le poisson pêché, un bar, a été pêché au large des côtes de la ville de Hitachi qui se situe seulement à quelques kilomètres de la ville de Fukushima où la catastrophe nucléaire a eu lieu en mars 2011. Les autorités sont inquiètes car jamais un poisson de cette espèce n'avait eu un taux de radioactivité aussi élevés.
Les analyses ont montré que ce poisson avait une quantité de césium radioactif de plus de 1 000 becquerels par kilogramme. Une quantité dix fois supérieure à celle autorisée au Japon, limitée à 100 becquerels par kilogramme.
La vente du bar d'Ibaraki a donc été interdite sur les marchés japonais mais cette découverte inquiète les autorités sanitaires et le gouvernement du pays du soleil levant.
Une hausse de la radioactivité ces derniers jours à Fukushima
Tepco, l'opérateur de la centrale touchée par le tsunami et qui s'occupe, depuis la catastrophe, de contenir les fuites radioactives du noyau qui a fondu lors de l'incident a déclaré avoir enregistré une hausse de la radioactivité dans une nappe phréatique.
Les taux de césium 137 et 134, éléments radioactifs, seraient en hausse. Les analyses d'un forage effectué à proximité de la centrale le 8 juillet 2013 ont montré des taux par litre de 18 000 becquerels pour le césium 137 et 9 000 becquerels pour le césium 134.
Le lendemain ces taux ont atteint 22 000 becquerels par litre pour le césium 137 et 11 000 Bq/l pour le césium 134. Plus inquiétant encore, la hausse de la radioactivité aurait été de plus de 80 fois entre le 5 juillet et le 8 juillet 2013.