Composantes des bonnes pratiques agricoles (BPA), les bonnes pratiques d’hygiène (BPH) sont un ensemble de règles visant la production de denrées alimentaires sûres pour la consommation humaine. Elles apportent une réponse à des risques identifiés au sein de l’exploitation grâce à un système de contrôle baptisé HACCP.
Pour garantir la sécurité et l’hygiène au sein de leur exploitation, les agriculteurs mettent en place un ensemble de méthodes appelées « bonnes pratiques d’hygiène ». Celles-ci s’appliquent à toute la chaîne alimentaire, de la production à la manutention. Pour un viticulteur, les bonnes pratiques d’hygiène (BPH) s’appliquent au transport des raisins vers le site d’élaboration, à la gestion des déchets, à l’entretien des locaux, des matériaux et des équipements, au stockage des matières premières, à la protection des ressources comme l’eau, ainsi qu’au personnel (hygiène du personnel, formation et instructions).
Utilisateur du pulvérisateur et port des EPI
Par exemple, il est préconisé de stocker les produits dans un local phytosanitaire bien aéré et sec. Il est également recommandé de porter des équipements de protection individuelle (EPI) pendant les travaux, de les laver et les désinfecter à la fin de la journée. Ces dernières précautions valent pour les équipements utilisés. Pour ce qui concerne la protection des ressources comme l’eau, l’agriculteur doit éviter de traiter ses cultures par grand vent pour éviter toute dérive de pulvérisation vers les cours d’eau. Il est d’ailleurs interdit de vidanger le fond de cuve ou les eaux de rinçage dans un cours d’eau.
Les principes de l’HACCP pour une maîtrise des dangers
Pour obtenir des résultats optimaux, l’agriculteur doit identifier les risques potentiels à chaque étape de la production et mettre en œuvre une mesure de maîtrise et la traçabilité correspondante. Ce système de contrôle est appelé HACCP, pour Hazard Analysis Critical Control Point, ou Analyse des Risques/Dangers, Points Critiques pour la/leur Maîtrise en français. Il porte sur l’évaluation de 22 risques potentiels, dont ceux concernant les résidus de produits phytosanitaires.
Des formations délivrées par Planète Safe
Comme le déploiement des BPH, la mise en place de l’HACCP nécessite des connaissances pointues, il est conseillé de se faire accompagner par des spécialistes de la production végétale comme Planète Safe. Forte de son expérience, la société bordelaise oriente et donne les outils adéquats aux exploitants agricoles.
Elle propose un accompagnement dans la mise en place des bonnes pratiques d’hygiène directement sur site. Ses experts dispensent également des modules de formation, notamment aux bonnes pratiques d’hygiène au Chai et à la mise en place de l’HACCP. Ces contenus sont adaptés aux besoins de chaque exploitation. A la fin de la formation, l’entreprise délivre une attestation à l’exploitant qui pourra désormais identifier les risques potentiels à chaque étape d’un process et établir des mesures de maîtrise.