La Haute Autorité de Santé a publié des recommandations concernant le burn-out. Ces dernières doivent permettre de faciliter le diagnostic et d’assurer une meilleure prise en charge des patients.
Le burn-out ou le syndrome d’épuisement professionnel
Qu’est-ce que le burn-out exactement ? Il s’agit d’une vaste question tant ce syndrome est difficile à reconnaître, car ses symptômes sont très variés. On parle donc généralement, pour le définir, d’épuisement professionnel pouvant générer une fatigue physique, émotionnelle et mentale. Cet épuisement est dû à des situations de travail difficiles à vivre, trop exigeantes et demandant un grand investissement.
Pour la Haute Autorité de Santé (HAS), le burn-out est un : « Syndrome complexe et aux manifestations diverses, il est mal connu, difficile à repérer, parfois diagnostiqué à tort ou confondu avec d’autres troubles psychiques ». Face aux difficultés pour bien identifier le burn-out, la HAS a donc décidé de publier des recommandations à l’attention des médecins.
Diagnostiquer le burn-out pour mieux le traiter
Le HAS a édité plusieurs documents qui peuvent servir de base aux médecins. Ils permettent aux professionnels de santé d’être certains de bien diagnostiquer le burn-out chez leurs patients pour leur fournir les traitements adéquats.
Les recommandations de la Haute Autorité de Santé se basent en partie sur les travaux de Christina Maslach. Cette dernière souligne que le syndrome d’épuisement professionnel est un processus de dégradation du rapport subjectif au travail. Elle le définit à travers trois dimensions : « l’épuisement émotionnel, le cynisme vis-à-vis du travail ou la dépersonnalisation, la diminution de l’accomplissement personnel au travail ou réduction de l’efficacité professionnelle ».
Manifestations cliniques, facteurs de risque, repérages, prise en charge, mais aussi accompagnement au retour au travail… sont quelques exemples des éléments présentés aux médecins dans la documentation du HAS.
Chaque médecin adapte ensuite le traitement selon la situation de ses patients, pouvant même aller jusqu’à prévoir des ajustements de l’environnement professionnel avec l’aide d’un médecin du travail ou demander la réorientation ou le reclassement du salarié concerné.