Progressivement, les habitudes des Français liées à l’alcool s’améliorent. Ainsi, depuis les années 50, la consommation a tendance à baisser. Pourtant, malgré cela, les risques dus à l’alcool sont toujours trop importants, même à faible dose.
41 000 décès par an dus à l’alcool
On estime que l’alcool est responsable, chaque année, de dizaines de milliers de décès, en France. Ainsi, selon les chiffres publiés, en 2019, par le Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH) : « En 2015, 41 000 décès sont estimés être attribuables à l’alcool, dont 30 000 décès chez les hommes et 11 000 décès chez les femmes, soit respectivement 11 % et 4 % de la mortalité des adultes de 15 ans et plus. »
Le BEH précise que la consommation d’alcool cause de nombreuses maladies qui sont à l’origine de ces décès. Ainsi, sont comptabilisés pour 2015 : « 16 000 décès par cancers, 9 900 décès par maladies cardiovasculaires, 6 800 par maladies digestives, 5 400 pour une cause externe (accident ou suicide) et plus de 3 000 pour une autre maladie (maladies mentales, troubles du comportement, etc.). »
Alcool : des risques même à faible dose
L’Organisation mondiale de la Santé (OMS), de son côté, rappelle que : « L’usage nocif de l’alcool entraîne une charge de morbidité ainsi qu’un fardeau économique et social important pour les sociétés » et que celui-ci cause dans le monde : « 3,3 millions de décès chaque année, soit 5,9 % des décès. »
Et malgré la croyance populaire, les risques liés à l’alcool existent à partir du premier verre consommé chaque jour. Les recommandations actuelles soulignent d’ailleurs qu’il ne faut pas dépasser la dose maximale de deux verres par jour, et pas tous les jours. Il est nécessaire de ne pas dépasser 10 verres par semaine.