Santé publique France a publié une étude concernant la consommation d’alcool des Français au quotidien. L’organisme s’intéresse également aux modes de consommation et aux dangers de l’alcool.
Consommation quotidienne d’alcool en France
Selon les chiffres de Santé publique France, l’Occitanie est la région où l’on consomme le plus d’alcool, tous les jours, par habitants. Ainsi, 12,6 % des adultes, entre 18 et 75 ans, boivent de l’alcool au quotidien. Il faut savoir que la moyenne nationale est de 10 %.
D’autres régions de France se situent également bien au-dessus de la moyenne nationale comme, par exemple, la Nouvelle-Aquitaine avec 12,3 % de consommation d’alcool quotidienne et les Hauts-de-France avec 11,5 %
Plusieurs régions se situent au-dessous de cette même moyenne comme la Normandie avec 7,9 %, les Pays de la Loire avec 8,1 % et l’Île-de-France, région où l’on consomme le moins avec 7,1 %.
En dehors de la métropole, les chiffres sont relativement bas : 5,2 % en Guyane, 5,8 % à la Réunion, 6,9 % en Guadeloupe et 7 % en Martinique.
La consommation d’alcool en mode binge drinking
Santé publique France a été plus loin dans son analyse de la consommation d’alcool en France. L’organisme propose ainsi des données sur les modes de consommation comme le binge drinking. C’est-à-dire boire une très grande quantité d’alcool en très peu de temps, soit six verres ou plus.
La région la plus touchée par ce phénomène est la Bretagne avec 20,5 % des adultes qui consomment de l’alcool de cette manière. La moyenne nationale est de 16,2 %. Et l’Île-de-France est la région qui est la moins concernée par le binge drinking avec 13,9 % des adultes.
Il faut également savoir que 23,6 % des adultes, en 2017, ont dépassé les repères conseillés de consommation et que 10 % d’entre eux ont bu, à eux seuls, 58 % de l’alcool consommé.
Le danger de l’alcool
Pour souligner le danger de l’alcool, Santé publique France a mesuré le taux d’implication de l’alcool dans les cas d’urgences hospitalières. Il s’avère que, tous les jours, l’alcool est responsable, en moyenne, pour les hommes de 1,2 % (en Corse) et 3,1 % (en Bretagne) de passages aux urgences. À la Réunion, ce chiffre est de 7,3 %.