Selon une étude américaine, 1 décès sur 5 serait dû à une alimentation déséquilibrée, avec des abus trop importants et des carences dangereuses pour l’organisme.
L’étude, publiée dans The Lancet, indique que ce sont bien les mauvaises habitudes alimentaires qui sont à l’origine de ce nombre important de décès. En effet, manger trop gras, trop salé, trop sucré et trop de viande a pour conséquence d’entraîner des maladies comme des cancers, des AVC, des pathologies cardio-vasculaires, de l’obésité, du diabète…
Mais l’étude met également en avant un autre phénomène, celui de ne pas consommer suffisamment certains aliments. Ainsi, il faut manger plus de céréales complètes, de légumes, de fruits frais et de fruits secs pour être en bonne santé.
Pour arriver à cette conclusion, les chercheurs en charge de cette étude, menée par le docteur Christopher Murray, directeur de l’Institute for Health Metrics and Evaluation à l’université de Washington (États-Unis), ont mené une observation dans 195 pays. Et, en 2017, sur les 11 millions de décès dus à une mauvaise alimentation plus de 50 % ont eu pour cause une trop faible consommation de céréales complètes et de fruits.
L’étude indique que : « Le monde consomme seulement 12 % de la proportion de noix et de graines recommandée » et souligne, qu’en parallèle, les gens consomment 10 fois trop de boissons sucrées et trop de sel. Globalement, la surconsommation de sel est de l’ordre de 86 % par rapport aux doses recommandées.
Selon les pays, les problématiques liées à une nourriture déséquilibrée sont différentes. Aux États-Unis, mais aussi en Inde et au Brésil, c’est la consommation trop basse de noix et de graines qui entraîne de nombreux décès. En Chine, par contre, c’est la surconsommation de sel qui est la plus mortelle. En Israël, en France, en Espagne et au Japon, les décès dus à la malbouffe sont un peu moins nombreux, mais ils impliquent, tout de même, que soient prises : « de nouvelles mesures vers un système alimentaire destiné à rééquilibrer les régimes […] ».