Des scientifiques chinois ont fait une découverte concernant les tiques. En effet, certains patients du nord du pays et de Mongolie semblent touchés par un nouveau virus transmis par l’acarien.
Baptisée Alongshan, du nom de la ville dans laquelle le virus a été découvert, cette maladie semble au début de sa propagation. Elle a été identifiée, en premier, chez une agricultrice de 42 ans qui développait des symptômes ressemblant à ceux de l’encéphalite à tique. Et les professionnels de santé surveillant cette femme ont détecté le nouveau virus grâce à la technique de biologie moléculaire. Depuis, on sait que le virus Alongshan a déjà contaminé 86 personnes vivant pour l’essentiel en Mongolie ou, en Chine, dans la province de Heilongjiang.
Les chercheurs de l’université de Foshan (Chine), dont les résultats d’étude ont été publiés dans le New England Journal of Medicine, décrivent les différents symptômes causés par le virus Alongshan de cette manière : maux de tête, fièvre et nausées. Certains patients, les plus touchés, ont même été victimes d’un coma.
De plus, les scientifiques chinois ont identifié la tique responsable de la propagation. Il s’agit de la tique ixodes persulcatus ou tique de la taïga. Essentiellement localisée en Asie, en Russie et en Europe de l’Est, cette tique n’est peut-être pas le seul vecteur de la maladie. En effet, les chercheurs ne peuvent certifier que le nouveau virus ne peut être attrapé d’une autre manière.
La découverte étant récente, il est encore difficile, aujourd’hui, de définir le bon traitement sur le long terme permettant de soigner cette nouvelle pathologie. D’autres études doivent donc être réalisées.