Le gouvernement a mis en place une vaste opération pour prévenir les patients et les professionnels de santé des dangers de l’Androcur. Ce médicament semble, en effet, multiplier les risques de tumeur cérébrale non cancéreuse.
Androcur et méningiome
L’Androcur est utilisé pour traiter les problèmes d’endométriose, de cancer de la prostate, d’acné ou d’hyperpilosité, mais il est aussi coupable d’augmenter les risques de développer un méningiome. Ainsi, les probabilités d’avoir une telle tumeur cérébrale bénigne serait multipliées par sept après six mois de traitement et par vingt après cinq ans d’utilisation.
Ces informations ont été publiées par l’assurance maladie qui a fait parvenir un courrier aux patients et aux professionnels de santé sur cette question.
Informer les patients au plus vite
En effet, l’objectif de l’assurance maladie est de prévenir, au plus vite, tous ceux qui ont un lien avec ce médicament, qu’il s’agisse des personnes sous traitement ou des médecins qui en prescrivent.
Ainsi, 112 000 courriers ont été envoyés pour alerter tout le monde. 80 000 ont été adressés à des patients, 30 000 à des médecins libéraux et enfin, 2 000 à divers établissements de santé. Ce type de procédure d’alerte est assez rare. Elle a, pour le moment, seulement été utilisée pour le Mediator et la Dépakine.
De plus, après le 1er juillet, tous les patients, mis sous traitement avec de l’Androcur, devront signer un formulaire les informant des problèmes liés à ce médicament. Ils devront aussi passer un examen d’imagerie cérébrale, et leur traitement sera réévalué tous les dix ans.
Un numéro vert est également mis à disposition des patients pour les renseigner : 0 805 04 01 10.