Le rapport Westlund visant à protéger la santé publique des effets des perturbateurs endocriniens vient d’être adopté.
Le rapport signé n’aurait aucune valeur législative mais appelle cependant à la réduction des expositions aux perturbateurs endocriniens (PE).
Le document recommanderait la prise en considération des perturbateurs endocriniens comme des substances ne présentant pas de seuil de toxicité, et de prendre en compte les effets cocktails des expositions à ces PE.
Le Réseau Environnement Santé demeurerait cependant vigilant. Selon Yannick Vicaire, chargé de mission au RES, « Certains industriels et leurs relais veulent distinguer les PE faibles des PE forts (…)
Retenir ce critère pour les PE risque de laisser définitivement en-dehors de tout contrôle un certain nombre de substances, en négation complète du principe de précaution, en hypothéquant les progrès scientifiques à venir, la prise en compte de l’effet cocktail ou la complexité des interactions et des impacts environnementaux ».