Chaque année depuis 2011 c'est sont les pratiques de consommation des français qui sont remises en cause et des petits plaisirs comme boire une bonne bière ou un délicat spiritieux qui n'ont plus la même saveur. Après les alcools forts et la bière, le Gouvernement qui nous materne a décidé de s'attaquer au vin qu'il souhaite taxer.
Une nouvelle « taxe comportementale » pourrait voir le jour, lubie de nos dirigeants politiques qui ne savent plus quoi faire pour protéger les français des dangers liés à l'alcool (alcoolisme, cancer du foie, mort) et pour renflouer les comptes publiques. Une taxe dans la lignée de celles sur le gras, sur le sucre, en fait sur tout ce qui ne rencontre pas les choix alimentaires et l'hygiène de vie saine voulus par l'Etat.
Le secteur viticole emploie 500.000 personnes et représente presque 8 milliards d’excédent commercial. Une politique de pouvoir intrusif, sans réels effets sur la santé publique. Parce que les caisses de l'Etat font grise mine, c'est au consommateur (d'alcool) français de limiter ses petits plaisirs tels que déguster un verre de vin, après avoir été taxé sur la bière et les alcools forts.
Et cette fois, c'est un emblème national qui est touché : le vin français, produit du terroir reconnu mondialement. La nouvelle ne laisse pas indifférent au contraire et le Parti Libéral Démocrate se montre contre une nouvelle hausse des prélèvements déjà conséquents sur le vin.
Le pouvoir a une vision très sommaire de l'économie, Ronald Reagan disait vrai : « Si ça bouge, taxez-le. Si ça continue à bouger, régulez-le. Si ça s'arrête de bouger, subventionnez-le ».
Pourquoi détruire les secteurs français qui se portent bien pour subventionner ceux qui sont sur le déclin. Ne vaut-il pas mieux encourager les domaines créateurs de richesse et d’emplois, qui plus est quand ils contribuent à notre qualité de vie et représentent un savoir-faire connu et reconnu dans le monde ?
Une étude française parue le 3 mai indique qu'en 2009 l 'alcool est directement responsable de la mort de 49,000 français, dont trois quarts d'hommes. Et les français, en termes de consommation d'alcools sont les mauvais élèves européens. En effet, la part française des décès masculins imputables à l'alcool (13%) est bien supérieure à la part suissesse, italienne ou encore danoise. En France, la mortalité féminine due à l'alcool (5%) surpasse aussi celle des autres pays européens.
Pourtant, une consommation modérée de vin (2 à 5 verres par jour) entraînerait une diminution de la mortalité (toutes causes confondues), de 24 à 31 %. Et il est avéré qu'une telle consommation préserve des maladies cardio-vasculaires.