Aux États-Unis, les autorités sanitaires lancent une alerte concernant les papillomavirus. Les cas de cancers qui en résultent sont, en effet, encore trop nombreux alors que la vaccination est très efficace.
Vaccination : 92 % des cancers liés aux papillomavirus peuvent être évités
Les centres de contrôle et de prévention des maladies, aux États-Unis, ont établi que 34 800 cancers, chaque année, pendant la période allant de 2012 à 2016, ont été la conséquence des papillomavirus humains (HPV). En France, ce chiffre a été estimé, en 2015, à 6 300 cas de nouveaux cancers, chaque année (source : Non aux cancers papillomavirus).
Il s’agit d’un virus qui peut être la cause de cancers aussi bien chez les femmes que chez les hommes au niveau du vagin, du pénis, du col de l’utérus, de l’anus, de la bouche ou du larynx. Il faut également savoir qu’environ : « 70 % des hommes et des femmes sexuellement actifs rencontreront un papillomavirus au moins une fois dans leur vie ». Si la plupart des papillomavirus restent sans conséquences, certains peuvent se transformer en cancer. Pourtant, un vaccin très efficace existe.
C’est d’ailleurs ce que rappel Brett Giroir, ministre adjoint à la Santé américain : « Un avenir sans cancers liés aux HPV est à notre portée, mais il est nécessaire d’agir rapidement pour améliorer les taux de vaccination ». Il veut donc vacciner un maximum de jeunes, âgés de 11 à 12 ans, de manière à atteindre un taux de vaccination d’au moins 80 %. Grâce à cela, 92 % des cancers liés aux papillomavirus pourraient être évités aux États-Unis !