Grâce au nouvel arrêté concernant la télémédecine, cette dernière est amenée à prendre son essor sur tout le territoire français.
La télémédecine, une solution à la désertification médicale ?
Un nouvel arrêté, paru le 10 août dernier au Journal Officiel, confirme la volonté de l’État de développer au maximum la télémédecine. Dans le préambule de cet arrêté, on peut lire que : « Le déploiement de la télémédecine constitue un enjeu clé pour l’amélioration de l’organisation du système de santé et l’accès aux soins pour tous sur le territoire ».
En effet, depuis plusieurs années, les gouvernements et ministres de la Santé successifs ont tenté de trouver des solutions au problème de la désertification médicale. La télémédecine semble être l’une des réponses possibles, car elle permet : « d’obtenir une prise en charge et un suivi plus rapides ».
C’est aussi une manière de prévenir certaines hospitalisations, de désengorger les urgences, de faciliter la vie aux personnes âgées ou en situation de handicap, mais également de : « favoriser le partage d’informations et d’avis entre les professionnels de santé ».
Au niveau des prix, les téléconsultations coûteront le même tarif que les consultations classiques, qu’il s’agisse d’un rendez-vous avec un médecin généraliste ou avec un spécialiste. Elles seront également remboursées de la même manière.
L’arrivée de la télémédecine en différentes étapes
Le déploiement de la télémédecine en France sera réalisé en plusieurs étapes. Tout d’abord, à partir du 15 septembre, les téléconsultations seront ouvertes au public. Tous les patients pourront donc en bénéficier.
Par contre, la téléexpertise sera mise en place plus tard. Il s’agit du travail en collaboration de professionnels de santé sur le cas d’un patient avec demande d’un deuxième avis, par exemple. Cette téléexpertise ne concernera, au début, que les personnes ayant une véritable difficulté d’accès aux soins : « au regard de leur état de santé ou de leur situation géographique ». Elle sera ensuite généralisée, mais probablement pas avant 2020.