À l’occasion du 20e congrès de pneumologie, qui se déroule actuellement à Lille jusqu’au 31 janvier, le pneumologue Bertrand Dautzenberg a déclaré être pour la dépénalisation encadrée du cannabis.
Légaliser pour mieux lutter contre le cannabis
Bertrand Dautzenberg, pneumologue, connu pour son combat en faveur de la cigarette électronique pour lutter contre le tabac, revient actuellement sur le débat concernant la légalisation du cannabis.
Il s’est exprimé dans plusieurs médias en indiquant qu’il était favorable à la dépénalisation du cannabis, si celle-ci est réglementée et encadrée. Il estime, en effet, que l’interdiction actuelle pourrait inciter à la consommation en déclarant : « Plus c'est interdit, plus il y a de consommateurs ».
Il souhaite, en fait, une légalisation régulée : « Avec un encadrement, et de la prévention, pour pouvoir organiser sa diminution. Exactement comme on l'a fait pour le tabac ».
Tabac et cannabis : deux drogues dangereuses
Selon le professeur, le cannabis et la cigarette sont tout aussi dangereux. Ainsi, il rappelle : « C'est le tabac qui est une drogue dure! Il est très difficile de s'en libérer. Les effets du cannabis ressemblent davantage à ceux de l'alcool: si l’on fume vingt joints par jour, c'est une catastrophe».
Pour lui, la dépénalisation contrôlée permettrait de diminuer le nombre de consommateurs, mais aussi de pouvoir les encadrer afin de les aider à se sortir de cette drogue. Son objectif n’est pas de banaliser l’usage du cannabis, mais bien d’abandonner une situation politique qui, aujourd’hui, n’apporte pas de réponse concrète aux problèmes liés à cette drogue.
La politique anti-cannabis : un échec flagrant ?
En effet, au vu du nombre de consommateurs de cannabis, la politique d’interdiction autour de cette drogue paraît être un échec.
Ainsi, selon l'Observatoire français des drogues et des toxicomanies : « En 2014, 17 millions de personnes déclaraient avoir déjà pris du cannabis au cours de leur vie. 4,6 millions au cours de l’année, 1,4 million au moins 10 fois au cours du mois et 700 000 quotidiennement ».
C’est donc pour mettre un terme à cette situation que le pneumologue Bertrand Dautzenberg relance un débat qui cause toujours, aujourd’hui, de nombreuses discussions entre les spécialistes. Certains estiment, en effet, que la dépénalisation contrôlée n’est pas la solution, car elle peut inciter les consommateurs de cannabis à tester des substances plus dangereuses.
Une polémique qui reste donc ouverte et source de nombreuses contradictions.
Voir les jeunes se droguer et essayer d”y faire quelque chose, c”est normal. Mais dépénaliser va augmenter la consommation, tout simplement, comme la consommation actuellement de l”alcool et du tabac qui sont excessive (c’est le pneumologue lui-même qui le reconnait …) rnVoici se qui se passe ailleurs : rn(Source : le président de l”association française Non à la drogue Oui à la vie) : rnD’après le Rapport (confidentiel) de la ’’ Mission Franco-allemande D’évaluation de la Légalisation de la Marijuana au Colorado ’’ : rn· La criminalité n’a pas baissé, bien au contraire ; rn· Le trafic Mexique-États Unis n’a pas diminué ; rn· Il y a maintenant un trafic des adultes vers les enfants ; rn· Il y a aussi un trafic entre le cannabis médical et récréatif ! rn· La consommation de cannabis a augmenté surtout chez les jeunes ! rn· Le nombre d’accidents de la route dus aux drogues explose ; rn· Il y a maintenant des enfants de 4 ans dépendants (addicts) à la marijuana ; rn· Des bébés sont hospitalisés parfois dans un état grave ; rn· Les Pays Bas veulent faire machine arrière et annoncent la fermeture des coffee shop mais se heurtent à la mafia qui est maintenant omniprésente et contrôle le pays.
On a déjà assez d”ennuis avec l”alcool et le tabac. rn Pas besoin d”une drogue supplémentaire. Pour réduire les consommations de drogue, de l”alcool ou du tabac, l‘éducation des jeunes doit déjà être faite tôt dans les écoles. [ D’autres facteurs interviennent aussi, mais à degré moindre, comme la situation économique (crise ou non ; la crise accentue le mal-être général), et l’analphabétisme (même partiel) des gens ]. rn Selon Michèle Delaunay, députée socialiste, présidente de l”Alliance contre le tabac : « …L”alcool est responsable de 49. 000 morts par an en France. C”est la deuxième cause évitable de mortalité prématurée après le tabac (78. 000 morts)
… Et si on consommait peu ?rnVoici ce que écrit Ron Hubbard, humaniste américain contemporain ( dans TWTH, précepte n°2) : rn« – Soyez modéré -rnrn2-1 Ne prenez pas de drogues nuisibles. rnrnLes gens qui prennent des drogues ne voient pas toujours le monde tel qu’il est. Ils ne sont pas vraiment présents. Ils peuvent vous faire courir de très grands dangers que ce soit au volant, au hasard d’une rencontre ou même chez vous. Quand ils sont sous l’effet des drogues, ils croient à tort qu’ils « se sentent mieux », qu’ils « agissent mieux » ou encore que « c’est le seul moment où ils sont heureux ». Ce n’est qu’une illusion de plus. Tôt ou tard les drogues les détruiront physiquement. Dissuadez les gens de prendre des drogues. Lorsqu’ils en prennent, encouragez-les à rechercher le moyen de s’en libérer. rnrn 2-2 N’abusez pas d’alcool. rnrnLes gens qui boivent de l’alcool manquent de vivacité. Ils ont moins de réflexes, même s’il leur semble que c’est le contraire. Certes, l’alcool a parfois une certaine valeur médicinale, mais on peut la surestimer considérablement. Ne laissez pas une personne qui a bu vous conduire en voiture ou piloter un avion dans lequel vous vous trouvez. L’alcoolisme peut détruire des vies de bien des façons. Un petit verre peut avoir des effets énormes. Découragez les excès de boisson. Trop souvent ils engendrent la tragédie ou la mort. Dissuadez les gens de boire de façon excessive. rnrnCelui qui observe les règles ci-dessus sera physiquement plus à même de prendre plaisir à la vie. »
Veuillez m”excuser Mr Bernard de ne pas avoir la force de commenter ces lignes obscures … Je vous souhaite une bonne fin de vie dans ce monde de drogués cancéreux tueurs. Adieu rn