L’ennui au travail, aussi appelé bore-out, pourrait être aussi dangereux pour la santé et néfaste pour la productivité que le burn-out selon une étude récente.
Bore-out, quand l’ennui au travail prend trop de place
On entend de plus en plus parler du burn-out, cet épuisement professionnel qui nuit à la santé et peut provoquer des dépressions et d’autres conséquences néfastes. Mais, on n’est moins au fait de ce qu’est le bore-out, autre phénomène lié au travail et qui peut, lui aussi, avoir une influence sur la santé des salariés.
Le bore-out est, en fait, simplement l’ennui éprouvé par les salariés dans le cadre professionnel. Ce dernier n’est pas un sentiment anormal, s’il est ressenti quelques fois tout au long de la semaine. Par contre, il peut devenir dangereux s’il prend trop de place.
C’est ce que nous indique la récente étude du cabinet Robert Half qui s’est penché sur le thème de l’ennui au travail en interrogeant 300 directeurs généraux et managers. Les participants à l’étude ont ainsi indiqué que l’ennui peut être engendré par le manque de diversité des tâches (35 %), l’insuffisance des défis à mener (35 %), les réunions trop nombreuses et prenant trop de temps (30 %), mais aussi, tout simplement, les fonctions inintéressantes (25 %). Toujours selon cette étude, 13, 5 % des personnes interrogées considèrent : « qu’un salarié lambda peut s’ennuyer les 2/3 d’une journée par semaine ».
Des problèmes de santé et de productivité
Ainsi, ne rien avoir à faire ou ne pas aimer les tâches que l’on doit effectuer peut engendrer un manque d’enthousiasme et d’intérêt pour son poste et son entreprise. Cet état d’esprit entraîne rapidement des problèmes de productivité et un désengagement qui peut perdurer sur le long terme.
Il faut aussi se rendre compte que le bore-out peut, tout comme le burn-out, être la cause de problèmes de santé. Cet ennui, vécu au quotidien, fragilise les salariés, leur confiance en eux, génère de la lassitude et, au final, peut aboutir à des états dépressifs.
Pour le cabinet Robert Half, la solution se trouve dans la gestion des salariés et la capacité des entreprises à leur offrir un cadre dynamique et un poste répondant à leurs ambitions. Ainsi, Laure Charbonneau, directrice associée du cabinet indique : « Les collaborateurs épanouis sont souvent plus impliqués, plus fidèles, plus créatifs et plus productifs que ceux qui ressentent de l’insatisfaction. La création d’une culture positive qui motive les salariés permet aux entreprises de rester compétitives et influence directement les résultats ».
il y a des employeurs agissent exprès comme cela pour obtenir une démission en sous-chargeant une personne abusivement, quantitativement ou qualitativement : il s’agit d’ne manœuvre assimilée à un harcèlement moral et peut être poursuivie comme telle : voir La prévention du harcèlement moral au travail : http://www.officiel-prevention.com/protections-collectives-organisation-ergonomie/psychologie-du-travail/detail_dossier_CHSCT.php?rub=38&ssrub=163&dossid=403