La France métropolitaine est particulièrement touchée par l’épidémie de bronchiolite. Cette maladie concerne les bébés et peut être grave, car elle touche le système respiratoire.
Bronchiolite : la France métropolitaine spécialement touchée par l’épidémie
L’épidémie de bronchiolite continue son avancée sur le territoire français, et particulièrement en métropole. Ainsi, Santé publique France indique : « un passage en phase épidémique dans huit nouvelles régions : Auvergne-Rhône-Alpes, Bourgogne-Franche-Comté, Bretagne, Centre-Val de Loire, Grand Est, Guyane, Normandie et Pays de la Loire ». La région Provence-Alpes-Côte d’Azur, en phase pré-épidémique, et la Corse sont donc, pour le moment, épargnées. Du côté de l’Outre-mer, Mayotte, la Guadeloupe et la Martinique sont en phase pré-épidémique. La Guyane, quant à elle, est déjà au cœur de l’épidémie.
Augmentation des passages aux urgences
Au total, on comptabilise 2 959 enfants de moins de deux ans passés par les urgences à cause d’une bronchiolite. Un millier d’entre eux ont été hospitalisés. Et on sait que l’épidémie a fait un bond. En effet, le nombre d’enfants reçus aux urgences a été plus important d’une semaine sur l’autre.
La bronchiolite est aussi, cette année, plus précoce qu’il y a deux ans. Le taux d’hospitalisation est plus élevé que ce qui est normalement attendu au début du mois d’octobre.
Une maladie bénigne à surveiller
Les parents de jeunes enfants ne doivent, pour autant, pas paniquer en cas de bronchiolite. En effet, cette maladie est assez courante et bien prise en charge au niveau médical. La plupart du temps, elle est bénigne.
Il est tout de même nécessaire de bien surveiller la respiration des bébés touchés par l’épidémie, et de consulter un médecin. Il faut également faire attention aux autres enfants, car la maladie est très contagieuse.
Santé publique France explique qu’il faut se rendre aux urgences si le bébé est âgé de moins de six semaines ou s’il s’agit d’un ancien prématuré âgé de moins de trois mois. Un passage aux urgences est également nécessaire s’il a déjà une maladie respiratoire ou cardiaque, s’il boit moins de la moitié de ses biberons lors de trois repas consécutifs, s’il vomit systématiquement, s’il pleure de manière
inhabituelle, s’il a des problèmes pour s’endormir ou s’il dort en permanence.