Le virus du Chikungunya, maladie transportée par les insectes et en particulier par les moustiques tigre, a été trouvé aux Antilles où plusieurs cas ont été recensés. Les autorités sanitaires sont en alerte.
Le chiukungunya à Saint-Martin
C’est sur l’île mi française mi néerlandaise que les premiers cas de chikungunya ont récemment été recensés. C’est l’OMS, l’Organisation Mondiale de la Santé qui vient de confirmer les données du centre national de référence de Marseille.
Les autorités sanitaires de l’île se sont donc mises à la recherche du virus pour identifier les souches et, si possible, les éliminer. Ou tout au moins empêcher qu’une épidémie à grande échelle ne se développe sur la petite île.
Deux cas ont été confirmés tandis que cinq autres sont sous contrôle. Les personnes montraient tous les symptômes du chikungunya, c’est-à-dire de fortes douleurs et de la fièvre. Initialement, les autorités de santé ont pensé qu’il s’agissait de nouveaux cas de Dengue.
Ce qui inquiète les autorités c’est qu’il s’agit des premiers cas de cette maladie recensés sur le continent américain, ce qui signifie que l’épidémie s’étend. L’Agence régionale de santé a entamé la pulvérisation d’insecticides afin de tuer les moustiques porteurs de la maladie.
La population est, elle, invitées à éliminer toutes les zones d’eau stagnante pour empêcher les moustiques de se reproduire.