Après la mort des deux premiers patients possédant un cœur artificiel Carmat, on apprend que la troisième personne implantée va bien, six mois après son opération.
Cœur artificiel : un nouvel espoir pour lutter contre les maladies cardiaques
Trois patients souffrant de problèmes cardiaques graves et ayant une espérance de vie de quelques jours se sont vu implanter un cœur Carmat. Ce cœur artificiel, encore à l’étude, devait pouvoir prolonger leur vie.
Les deux premiers patients, implantés en décembre 2013 et en août 2014, n’ont pas survécu. Si le premier patient possédant un cœur Carmat a vécu pendant 74 jours, le second, lui, a pu vivre neuf mois.
Un troisième patient a donc eu une implantation de cœur artificiel en avril 2015 et on apprend, aujourd’hui, qu’il va bien. Cet homme de 73 ans vit seul à Strasbourg et se « rend une fois par semaine à l'hôpital pour faire des contrôles » selon Marcello Conviti, le directeur général de la société Carmat.
Ces résultats encourageants, malgré le décès des deux premiers patients, permettent d’avoir un véritable espoir de guérir sur le long terme des personnes ayant des problèmes cardiaques à un stade terminal
Le cœur artificiel Carmat : une invention française
Ce cœur artificiel a été créé par un chirurgien cardiaque français Alain Carpentier. Véritable révolution dans le domaine médical, il doit permettre de sauver les vies de personnes lourdement atteintes par des insuffisances cardiaques.
Encore à l’étude, le cœur Carmat est une prothèse se composant de deux cavités ventriculaires et d’une biomembrane activée par un système hydraulique qui va reproduire le mouvement du cœur et ainsi permettre au sang d’entrer et de sortir. Ce cœur artificiel, véritable bijou de la haute technologie, possède également un système électronique avec des capteurs qui règlent le débit sanguin.
Cette invention est une véritable avancée dans le domaine de la santé qui montre, une fois de plus, que les nouvelles technologies peuvent servir les équipes médicales et leur permettre d’apporter de nouveaux types de soins.
Aujourd’hui, un quatrième malade devrait être opéré prochainement et, si les résultats sont positifs, une étude d’envergure sur une vingtaine de patients européens devrait être mise en place en 2016.