Le nouveau coronavirus (nCov), à l'origine du syndrome respiratoire du Moyen-orient appartenant à la famille des Coronavirus, peut entraîner des maladies allant du simple fait d'avoir attrapé froid au développement du syndrome respiratoire aigu sèvre (SRAS). Jusqu'à l'année dernière, la nouvelle souche, qui circule actuellement en Arabie Saoudite, n'avait jamais été détectée chez les hommes mais la tendance s'est inversée depuis le recensement du premier cas en provenance du royaume au mois d'avril.
L'organisation mondiale de la santé a commencé à surveiller le nouveau Coronavirus en septembre 2012. Depuis, 49 personnes ont été contaminées dont cinq nouveaux cas recensés le 29 mai. Parmi ces personnes, 27 en sont mortes.
Ce coronavirus, détecté en premier lieu en Arabie Saoudite, s'est répandu au Moyen-Orient et notamment au Qatar et en Jordanie. Les personnes voyageant au Moyen-Orient ont transporté avec elles le virus vers d'autres pays européens parmi lesquels la Grande-Bretagne, l'Allemagne et la France.
Avant la nouvelle étude du 29 mai parue dans le journal The Lancet, il n'y avait que peu si ce n'est aucune transmission entre les personnes qui n'avaient pas voyagé au Moyen-Orient mais qui avaient été exposé aux voyageurs malades à leur retour.
Le premier cas de Coronavirus rapporté en France, un senior de 64 ans ayant séjourné à Dubai au mois d'avril, est mort le 28 mai. Il a été avéré que celui qui avait partagé sa chambre à l'hôpital avait été également contaminé par le SRMO sans aller au Moyen-Orient. La preuve que le contact avec un malade pouvait être un facteur de risque pour l'expansion du virus.
Selon les données obtenues à partir de ces cas, il est apparu que le virus pourrait couver dans l'organisme des patients plus longtemps que les médecins ne l'auraient cru.
De ce fait, il pourrait être nécessaire de placer les patients que l'on suspecte d'avoir été contaminé en quarantaine plus longuement pour s'assurer qu'ils ne sont pas infectés par le virus.
La nouvelle étude a été complétée par les chercheurs ayant visité les deux patients français et représente le premier rapport clinique approfondi du syndrome respiratoire du moyen-orient.
Les malades ont partagé la même chambre trois jours et les médecins ont remarqué que chez le second patient, le développement du virus suivait une période d'incubation de 9 à 12 jours alors qu'elle était supposée durer de 1 à 9 jours.
Les conclusions de cette étude révèlent que la période d'incubation du virus pourrait potentiellement atteindre 9 à 12 jours ce qui, in fine, a un impact sur la durée du placement en quarantaine.
Les auteurs de cette étude en ont conclu que les patients de retour du Moyen-Orient avec certains symptômes respiratoires ou après avoir été au contact d'un cas confirmé, devaient être isolés pendant une douzaine de jours.
Actuellement, aucune campagne de vaccination n'est prévue en France.
En cas de doute sérieux, n'hésitez pas à consulter votre médecin généraliste.