Depuis l'annonce d'un premier cas d'infection au nouveau virus de la famille des coronavirus par le ministère de la santé en France, le pays est gagné par l'angoisse. Certains scientifiques, à l'image de Bernard Dugué, condamnent cette fièvre médiatique et exhortent les populations à ne pas céder à la panique.
Si les autorités sanitaires redoutent le nouveau virus, proche du syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS), et craignent la pandémie, certains scientifiques se veulent rassurants et assurent qu'il n'y pas lieu de déclencher de fausses alertes.
Les coronavirus, bien connus des corps médicaux et scientifiques, ne seraient pas délétères et moins dangereux que les virus grippaux.
Jugés inoffensifs, ils étaient même inoculés à certains patients au cours d'essais cliniques pour activer le système immunitaire et en observer le fonctionnement.
Mais la sérénité a laissé place à la crainte lorsque le SRAS est apparu en 2003. Le syndrome, de type grippal, était effectivement dangereux et mortel si les coronavirus étaient déjà présents dans l'organisme du malade.
Les inquiétudes des autorités sanitaires seraient donc alimentées par le spectre du SRAS de 2003 et le décès de plusieurs centaines de personnes.
Mais en l'absence de connaissances approfondies sur ce nouveau virus, vraisemblablement en provenance des Émirats Arabes Unis, il est important de rester mesuré et de ne pas alimenter les peurs.
Actuellement, aucune campagne de vaccination n'est prévue en France. En cas de doutes, n'hésitez pas à demander conseil à votre médecin généraliste.