L’ANSES confirme les conclusions de 60 millions de consommateurs sur les couches pour bébé qui posent des problèmes au niveau sanitaire.
Selon l’agence nationale de sécurité sanitaire alimentation, environnement, travail (ANSES), les couches pour bébé ne sont pas vraiment saines pour la santé des enfants. En effet, des tests réalisés sur des couches jetables pour bébé indiquent la mise en évidence de : « la présence de différentes substances chimiques dangereuses dans les couches jetables qui peuvent notamment migrer dans l’urine et entrer en contact prolongé avec la peau des bébés. »
Ces substances chimiques peuvent être la conséquence des modes de fabrication des couches pour bébé, mais également des produits ajoutés par les industriels comme, par exemple, des parfums. Ces derniers étant la cause d’allergies cutanées.
L’ANSES souligne aussi, à propos de ces éléments chimiques, que les analyses ont démontré : « des dépassements de seuils sanitaires pour plusieurs substances, dans des conditions d’usage réalistes ». L’agence cite notamment des éléments parfumants (butylphényl méthyle propional ou lilial, hydroxyisohexyl 3-cyclohexène carboxaldéhyde ou lyral), des hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP), le PCB-126, mais également la somme des PCB-DL et la somme des dioxines, furanes et PCB-DL.
En conclusion de cette étude, l’ANSES recommande de : « supprimer l’utilisation de toutes substances parfumantes[…] », mais aussi de : « mieux maîtriser l’origine des matières premières naturelles qui peuvent être contaminées avant même la fabrication » et de trouver de meilleurs : « procédés de fabrication des couches » pour bébé. Il est aussi nécessaire de mettre en place une réglementation plus stricte et de : « renforcer le contrôle des substances chimiques dans les couches jetables mises sur le marché ».
Rappelons que cette étude a été réalisée par l’ANSES suite à une demande de la Direction générale de la santé, la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes et la Direction générale de la prévention des risques qui ont réagi à une étude de 60 millions de consommateurs sur cette même question.