La filière de la viande de cheval serait sur le seuil d’un nouveau scandale alimentaire, bien que de plus petite taille que le scandale de l’usine Spanghero. Mais cette fois, il pourrait y avoir un risque de santé publique puisque la viande aurait pu servir à des expériences pharmaceutiques.
Une enquête d’un an dans la région de Montpellier
Les enquêteurs se seraient penchés sur cette affaire à la suite d’une lettre anonyme envoyée à la Direction départementale de la protection de la population de la préfecture de l’Aude dans laquelle l’envoyeur accuse le propriétaire d’un commerce de viande de gros de trafic alimentaire.
Il s’agirait de Patrick Rochette, dirigeant de la SARL Narbonnaise des viandes et de deux boucheries. Dans la lettre, il est accusé d’avoir falsifié des documents concernant la provenance des chevaux qu’il aurait vendus dans sa boucherie et au niveau de divers abattoirs.
Une simple fraude qui cache un risque grave pour la santé
Celle qui aurait tout simplement pu être une simple affaire de fraude risque de prendre de l’ampleur. En effet, la provenance de ces chevaux qui n’auraient pas dû se retrouver dans les abattoirs pourrait présenter un risque de santé publique.
Patrick Rochette est en effet soupçonné d’avoir acheté plusieurs dizaines de chevaux à l’industrie pharmaceutique, et notamment au laboratoire Sanofi. Ces chevaux auraient été initialement destinés « à produire du sérum après administration médicamenteuse » selon les informations révélées par le journal Le Figaro.