En Gironde, deux villes ont dû retirer des boîtes de raviolis de leurs placards après analyses. De la viande de cheval au lieu de viande de bœuf a été décelée dans les produits.
L’enquête du Syndicat intercommunal pour la restauration collective auprès des cantines scolaires de Bordeaux et Mérignac a mené au retrait de certains produits alimentaires.
C’est le cas des boîtes de raviolis, servies aux enfants en cas de grèves ou d’intempéries, contenant de la viande de cheval alors que les étiquettes certifiaient que la viande était d’origine bovine : « Il a été décelé des anomalies sur des boîtes de raviolis étiquetées ‘pur bœuf’ » selon le Syndicat qui a néanmoins tenu à préciser qu’il n’y avait « aucun risque sanitaire ».
Le 26 février, l’entreprise Panzani avait déclaré que ses raviolis au bœuf en conserve, fabriqués par le groupe français William Saurin, contenaient en fait de la viande de cheval. Elle avait alors immédiatement cessé de commercialiser ces produits.
Le magazine LSA, spécialisé dans la distribution, estimait que William Saurin « avait été victime d’une tromperie par un de ses fournisseurs ». En dépit de ces assertions, Panzani a exigé le remboursement des consommateurs par William Saurin.
Benoît Hamon, ministre de la Consommation, avait alors annoncé qu’il diligenterait une enquête pour « révéler l’étendue de la fraude » et punir tous les acteurs de cette fraude économique.